#Deauville2017 – Journal de bord – Jour 3

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Après le temps…difficile de notre deuxième journée sur les planches, le soleil semble revenu sur le C.I.D ! Troisième journée qui va démarrer sur les chapeaux de roues, étant donné que la première projection du jour est à 9h du matin dans la salle du Casino !

Clive Davis – The Soundtrack of our Lives – Les docs de l’Oncle Sam

clive_davis_soundtrack_of_our_livesDébut de journée avec les yeux qui piquent encore un petit peu en musique, avec ce documentaire sur l’histoire de Clive Davis. Si ce nom ne vous dit rien, sachez que l’on doit à ce célèbre producteur musical la découverte de Janis Joplin, Bruce Springsteen, The Grateful Dead, Aerosmith, Whitney Houston, Alicia Keys…bref, quelques personnages mineurs de l’histoire musicale du XXe siècle !

Un documentaire produit par Apple Music qui nous enchantera durant ses deux premiers tiers, le dernier étant malheureusement un peu trop lacrymal sur la vie – ou plutôt la fin de la vie – de Whitney Houston. Au-delà de cela, c’est un documentaire très bien réussi et nous permettant de retracer quasiment 50 ans d’histoire de la musique contemporaine, du folk au hip hop, en passant par le rock, le R&B et la chanson. Un très bon documentaire qui nous fait nous tortiller sur notre siège et chantonner tout le long.

The Rider de Chloé Zhao – La Compétition

The Rider est un de ces films qu’on a dû mal à classer. Un de ceux qui rentre dans la catégorie du beau film qui a quelques risques à pas sortir sur un grand écran.

The_RiderCe qui est étonnant avec The Rider, c’est que c’est un film tourné avec des acteurs non professionnels. Brady Blackburn est joué par Brady Jandreau, son père, sa soeur…Tous interprètent leur propre rôle, jusqu’à Lane Scott. L’histoire de Brady est ce qui lui est arrivé dans la vraie vie. S’il peut paraître facile de jouer son propre rôle, cela ne doit pas être évident quand on n’est pas professionnel.
Le jeu est pourtant très juste et on se croirait dans une fiction, ce que cela se veut être d’ailleurs. Mais au final, cela aurait aussi bien pu être un documentaire.

Ingrid Goes West de Matt Spicer – La Compétition

Un film que nous attendions beaucoup chez Oblikon. Il y a notre chouchou Aubrey Plaza aka April Ludgate de Parks & Recreation.
Ce film pourrait quasiment être un épisode de la série Black Mirror tellement il joue sur les drames de la popularité, de la visibilité virtuelle et de la représentation. Evidemment, tout cela est souvent mis en scène et le personnage d’Ingrid va le découvrir à la fin du film dans une confrontation qui aurait méritée d’être plus poussée, approfondie.

ingrid_goes_westInstagram est le média choisi pour aborder le sujet du harcèlement, de la connexion à outrance, l’addiction à son iPhone; mais cela aurait tout aussi bien pu être Facebook ou Twitter. Un harcèlement qui vient d’une fille à problème mais est-ce totalement de sa faute ? Les instagrammeuses à succès postant à tout va sur où elles sont, ce qu’elles mangent etc… lui facilitent le travail pour s’immiscer dans leur vie.

Le personnage d’Elizabeth Olsen (tout aussi extra qu’Aubrey Plaza) est l’archétype même de la it girl qui ne fait rien de sa vie si ce n’est se faire payer par des marques pour poster sur Instagram. Quand Ingrid lui demande quel est son métier, sa réponse est d’ailleurs photographe et on s’étouffe avec son pop-corn en entendant un truc pareil.

Ingrid Goes West est un film gentiment barré, sous un soleil californien. On est un peu en vacances en le regardant et notre côté voyeur (si, si, on l’est tous un peu) y trouve son compte.

La Promesse de Terry George – Les Premières

la_promesseLa Promesse, au-delà de son casting assez impressionnant (Oscar Isaac, Christian Bale, Charlotte Le Bon) est surtout un des premiers films à gros budget (90 millions de dollars) à traiter du génocide arménien.

Au final, un film porté par un très beau scénario (Terry George a déjà été nominé aux oscars comme scénariste d’Hôtel Rwanda et Au nom du Père). On y retrouve à la manière d’un Casablanca ou encore de  Pearl Harbor (mais en plus scénarisé et moins spectaculaire) la petite histoire d’un triangle amoureux dans la grande. Un film qui mérite d’être vu. Nous avons d’ailleurs eu la chance d’interviewer Terry George, son réalisateur et scénariste dans le cadre du festival… interview à découvrir ici !

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