#Deauville2017 – Journal de bord jour 8 et compte rendu en chiffres

deauville_fin

C’est sous une pluie diluvienne et un froid de canard que l’on démarre cette dernière journée à Deauville…Si les films et les stars étaient là, on ne peut définitivement pas dire de même de la météo qui a été…normande dirait certains.

Raison de plus pour se terrer dans les salles obscures, Deauville jour 8, c’est parti !

Le Château de Verre de Destin Daniel Cretton – Les Premières

le_chateau_de_verreEt cela ne commence pas sous les meilleurs auspices. Le Château de Verre est une adaptation du livre autobiographique de Jeannette Walls où elle conte sa jeunesse, et notamment les soucis de son père, alcoolique.

Si le début rappelle un Captain Fantastic, très vite on se rend compte que Rex Walls n’est pas le Ben de Captain. Si l’un avait une vision et une profonde bienveillance pour ses enfants, l’autre est juste un alcoolique beau parleur et cruel.

Pendant 2h, nous suivons donc cette famille atypique courir les routes en alternant les flash forward (ou flash back, ça dépends comment on regarde) avec la Jeannette Walls adulte. Si la construction est bien (notamment l’alternance enfance/âge adulte), le film reste assez simple et marque des longueurs assez ennuyeuses.

Au final, si l’on avait envie de croire en Captain Fantastic et à sa vision du monde, on a juste envie de dire aux parents de Jeannette d’ouvrir les yeux et d’arrêter de subir. Bref, un film dispensable.

Conférence de presse de Woody Harrelson

woody_harrelsonQuel plaisir de rencontrer Woody Harrelson ! Avec Jeff Goldblum c’était l’autre conférence à ne pas rater. Marrant, sympa, disponible. Il s’est prêté au jeu des questions- réponses avec bienveillance (malgré quelques questions parfois sans intérêt voir stupides).

Sur le film Le château de verre, il nous apprend que son agent voulait qu’il fasse parti du film, mais il n’a lu le livre qu’après avoir lu le scénario.

woody_harrelson_planchesSi on lui demande qui sont les réalisateurs avec qui il aimerait tourner en France, Woody Harrelson cite Audiard ou Hazanavicius. Cela nous change de ces américains qui ne jurent que par la première vague… Harrelson se permet une petite blague en disant qu’il pourrait venir s’installer en France vu que Depardieu est parti en Russe. On adore ce mec !

Sur ses choix de films, il nous raconte qu’il n’a jamais fait de films pour l’argent sauf un qu’il a regretté (nous n’avons pas demandé lequel mais on va essayer de deviner !). Il prend les histoires qui le touche et qui l’inspirent.

Dans sa filmographie, les films qui l’ont le plus marqué sont Larry Flint dont il garde un excellent souvenir. Le fait de tourner avec Milos Forman y est pour beaucoup bien sûr. Il en va de même pour The Messenger et LBJ qui sort prochainement. Mais du côté des personnages qu’il a préféré jouer, il nous cite Hunger Games pour l’ambiance sur le plateau et Zombieland parce que c’est toujours cool de jouer un mec bad ass. Bref Woody Harrelson est un mec aussi classe en vrai qu’au cinéma !

Ça de Andy Muschietti – Les Premières

ça_Muschietti_2017Comment rater la grand avant-première française de la nouvelle version de Ça, 27 ans après le dernier téléfilm ?

Au programme, derrière la caméra, le réalisateur du réussi Mama, Andy Muschietti réussi à tenir la promesse d’un nouvel opus qui devrait terroriser une nouvelle génération.

Forcément, la comparaison avec le téléfilm de 1990 fait mal à ce dernier en terme de réalisation et d’effets spéciaux. Pour le reste, le scénario trouve de nouvelles formes de peur et innove même par rapport au livre. Du meilleur usage de l’expression faire du neuf avec du vieux ! Il y a plus de jump scares que dans le téléfilm et le Ça d’aujourd’hui est moins dans l’imaginaire. Il est plus trash, plus gore, plus drôle aussi.

Pour le reste, l’histoire est toujours aussi prenante, la peur toujours présente et l’interprétation parfaite, côté clown comme enfants. Bref, une adaptation réussie et un nouveau Ça qui devrait faire parler.

The Deuce de David Simon – Deauville Saison 8

the_deuceLe pilote de la série que nous avons pu voir pendant ce week-end de clôture nous emmène dans le New York nocturne des années 70. The Deuce nous présente toute une galerie de nombreux personnages. Cela fait d’ailleurs passer le pilote assez rapidement, on ne s’ennuie pas, et en même temps, il y en a un peu trop. On retiendra en tout cas que James Franco interprète un double rôle, Vincent et son jumeau Franckie, une étudiante de NYU, des prostituées dont Maggie Gyllenhaal, des macs… Tout ce monde circule dans un Manhattan sombre, poisseux et dangereux où on prend de la drogue comme si c’était un guronsan.

The Deuce nous donne envie d’en découvrir plus sur cette univers qui est très bien mis en scène. Mais on n’en attendait pas moins du créateur de The Wire et Treme.

#Deauville2017 le palmarès

Avec 3 bonnes estimations sur 5, la Redak a fait mieux qu’à l’Euromillions de la semaine dernière !

a_ghost_storyC’est avec joie que nous avons vu A Ghost Story remporter non pas un, mais 3 prix (Prix du Jury, Prix de la Critique et Prix de la Révélation Kiehl’s) ! Très clairement, il le mérite, et ces prix mérités devraient lui trouver un distributeur en France. Car nous irons le voir avec certitude à nouveau dans les salles obscures !
Mary est parti avec le Prix du Public. Tout sauf une surprise tellement le film est propre, bien réalisé, suffisamment feel-good pour très bien fonctionner auprès du public.

La première surprise a été le Grand Prix qui a été décerné à The Rider. Si le film nous a surpris, on ne peut pas dire qu’il nous a déplu. Sans forcément totalement adhérer à ce Grand Prix, nous le comprenons !

La vraie surprise a été le second prix du jury attribué à Brooklyn Yiddish. Le film nous a surpris et n’était clairement pas dans notre top…mais comme quoi, nous avons du passer à côté d’une finesse qu’un jury a su voir !

#Deauville2017 en chiffres

  • Nombre de gens qui veulent poser des questions en anglais alors qu’ils le parlent mal en conférence de presse : 5
  • Les gens qui félicitent en conférence de presse sans poser de questions : 2
  • Les scènes mal à l’aise ou drôle quand ça ne veut pas l’être : 1 (la scène de la tarte dans A Ghost Story)
  • Le nombre de cachage parfait du logo Deauville sous l’écran du C.I.D : 32 (un sans faute)
  • Nombre de films en compétition vu par la Redak : 9
  • Nombre de films en première vus par la Redak : 9
  • Nombre de conférences de presse effectuées par la Redak : 8
  • Nombre d’interviews faites par la Redak : 2 (Terry George et Joshua Z. Weinstein)
  • Nombre de films en hommage vus par la Redak : 1
  • Nombre de documentaires vus par la Redak : 2
  • Nombre de séries vues par la Redak : 1
Total
0
Partages
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Article précédent
barriere_deauville

#Deauville2017 – Journal de bord – Jour 7

Article suivant
tokyo_vampire_hotel_sono-sion

#EtrangeFestival2017 Critique de Tokyo Vampire Hotel de Sono Sion

Articles sur le même sujet