Retour sur la première édition de C’est du Cinéma (CdC #1) sur l’immersion au cinéma

spectateurs dans un cinéma

Pour cette première édition de C’est du Cinéma, le thème choisi était donc l’immersion, sujet particulièrement d’actualité avec la sortie du chef d’œuvre annoncé par la presse, Gravity. Les producteurs, distributeurs, la presse et même (surtout?) James Cameron semblent tous vouloir nous amener vers un point de vue unique : L’immersion au cinéma, c’est la 3D. Ce n’est donc pas une (petite) bande blogueurs qui va oser dire le contraire. A moins que…

5 façons de s’immerger au cinéma

Yeurl de Ciné Buzz chercher d’emblée à provoquer et à semer la confusion, non sans une petite moindre d’humour. L’immersion, c’est bien, mais ce n’est pas une seule idée, un seule manière de voir les films. Pour lui, l’immersion, elle se matérialise via cinq pratiques différentes. Il évoque sans détour le magnifique potentiel de le 3D et des technologies immersives (vivement le remake de Titanic) mais aussi le rôle de la salle de cinéma, du scénario, du public et du marketing. Car oui, bien souvent, le marketing peut avoir une influence sur le spectateur. On rentre déjà convaincu, ou alors avec trop d’attentes, et cela influe notre ressenti global d’un film.

L’immersion par le voyage

Pour Camille de Jesuisunaigle, il faut remonter à l’enfance pour tenter de comprendre l’immersion (voir même faire de l’anthropologie, mais ça, c’est une autre histoire !). Pour Camille, l’immersion, c’est l’évasion, c’est la découverte. Ses premiers émois de cinéma, elle les doit à Disney et des films comme Le roi lion et Mulan qui lui ont fait découvrir, non pas une autre planète ou les sensations dans l’espace, mais tout simplement d’autres contrées et d’autres cultures. Bien sur, Camille a grandi, mais sa passion pour le cinéma n’a pas disparu, elle a juste évolué. Si la technologie et la 3D ne semblent pas du tout l’émouvoir, elle continue de ressentir les choses, de vibrer, devant des films l’invitant ailleurs, comme Slumdog Millionaire de Danny Boyle.

Le fond tout aussi essentiel à l’immersion

Enfin, j’ai mi-même écrit une petit papier sur le sujet, sur mon deuxième site ciné, devenir-realisateur. Je me suis servi des films vus cette année pour essayer de comprendre comment et pourquoi je m’immergeais dans un film. Si j’ai apprécié Gravity ou même L’odyssée de PI, ils m’ont laissé assez indifférent, surtout Gravity. En revanche, j’ai pris de grosses claques émotionnelles devant The Place Beyond The Pines et La vie d’adèle. Je suis également bien plus “rentré” dans des comédies comme Happiness Therapy ou Frances ha, qui m’ont fait ressortir de la séance avec un vrai surplus d’énergie et une bonne humeur très agréable.

Voilà, c’est fini pour cette première édition. Rendez-vous très vite avec une nouvelle édition de C’est du Cinéma qui devrait accueillir encore plus de blogueurs. Et comme nous ne sommes pas sectaires, n’hésitez-pas à partager votre point de vue sur le sujet dans les  commentaires, le débat est loin d’être terminé 😉

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