Shining : Analyse et explications de la fin

la hache de shining

A la sortie du film The Shining, en 1980, Stanley Kubrick n’a plus rien à prouver : grâce à des classiques comme 2001 : l’Odyssée de l’espace (1968), Orange Mécanique (1971) ou encore Barry Lyndon (1975) – qui n’a pas du tout eu l’effet escompté, soit-dit en passant -, Kubrick a su nous introduire à ce style qui lui est propre. Nous savons à qui nous avons à faire et n’en attendons pas moins de ce génie incompris.

Synopsis

Jack Torrance, écrivain et ancien professeur, accepte de devenir le nouveau gardien d’un hôtel dans lequel il va vivre tout l’hiver avec sa femme, Wendy et son fils Danny.

Jack se retrouve, petit à petit, hypnotisé/engouffré par l’aura de cet hôtel au passé dangereux, sous les yeux impuissants de sa femme et de son fils.

Avec The Shining, Stanley Kubrick s’intéresse à un nouveau genre : le film d’horreur, qu’il n’avait jamais abordé auparavant. Il faut dire que dans les années 80, le genre fait des « ravages ». L’Exorciste (1973),  Les dents de la Mer (1975) ou encore Carrie (1976) en sont la preuve : la thématique de l’horreur est tenue à son paroxysme et ce sont le plus souvent les films qui préconisent le semi-gore qui sont applaudis.

Seulement, avec Shining, Kubrick nous invite à une nouvelle forme d’horreur : celle qui célèbre la peur par insinuation, celle qui joue avec notre subconscient à son degré le plus intense. Kubrick, en nous introduisant à sa vision du genre, nous explique en réalité qu’il ne suffit pas de « voir » la peur pour la sentir. La violence, le gore, les tortures physiques sont effectivement des amplificateurs de notre peur, mais tous ces éléments n’agissent qu’après en avoir dépassé son point le plus culminant, chose que Kubrick fait perdurer pour que nous restions dans cette peur latente constante.

Kubrick, lui, joue sur un moyen de frôler ce point, sans jamais l’atteindre. C’est avec un peu plus de raffinement et grâce à du jeu psychologique que le réalisateur nous renvoie à notre propre miroir : celui où l’analyse de notre subconscient se fait par défaut de ce qu’il veut bien nous montrer. A nous d’interpréter tous ses messages comme bon nous semble.

Dans cette analyse 100% spoilers, nous reviendrons sur ces différents enjeux et thèmes. Nous apporterons des explications générales sur l’intrigue, mais aussi nos théories sur la fin du film et le sens caché de certains éléments.

Résumé et analyse
Explications sur The Shining
La fin du film et le livre
Les théories les plus folles

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4 commentaires
  1. J’aimerai savoir comment Danny à eu des marques d’étranglement après être sortis de la chambre 237. Et deuxièmement comment Jack à réussi à sortir de la chambre froide (épicerie)…

  2. Merci Ines pour ce post

    Pas tres fan de Kubrick, mais j’ai vraiment apprécier celui-ci, tout comme Barry Lyndon (son must pour moi !)

    Nicholson est vraiment impressionnant, littéralement possédé par son personnage

  3. Shining est un film fascinant qui bonifie avec le temps. Toutes les théories et les essais d’analyser le film ne font que renforcer son mystère et son pouvoir.

  4. Merci pour ce post!
    Cependant il y a un détail que je n’ai toujours pas compris, c’est le célèbre cliché a la fin et le rôle de l’ancien gardien de l’hotel qui a aussi tué sa famille ?

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