Absolutely Anything avec Simon Pegg

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absolutely_anything_afficheAbsolutely Anything est une comédie fantastique avec à la réalisation, Terry Jones, l’un des Monty Python et dans le rôle principal, Simon Pegg, l’anti-héros du cultissime film pour zombiephiles Shaun of the Dead. De cette rencontre, on espère vraiment le meilleur du grotesque et du non-sens d’autant plus que la bande d’annonce envoie déjà pas mal de conneries comme des extraterrestres, un chien qui parle et même des anglais !

Côté synopsis

Lors d’une soirée sans doute un peu trop arrosée, un petit groupe d’extraterrestres décident de rayer de leur carte notre planète. Mais avant d’appuyer sur le bouton rouge, nos Aliens veulent laisser une dernière chance à notre Terre qui est aux cieux en donnant à un type ordinaire la possibilité de réaliser n’importe quel voeu extraordinaire. Et c’est Neil Clarke, un enseignant joué par Simon Pegg qui sera tiré au sort pour imiter le père noël. Mais une fois attribué, que va faire Neil de ce premier lot surnaturel ? Penseras t-il à ressusciter Lady Diana ? Aidera-t-il Georges Mickaël à sortir de sa énième cure de désintox ? A moins qu’il ne rende service à l’Humanité en effaçant de notre mémoire les dix derniers albums de Madonna…

Mais que pouic. Absolutly Nothing (ndlr : Non, rien de rien – merci Edith). Et à l’Amour de son prochain, il préférera conquérir l’amour de sa voisine du dessous qui repasse en dessous.

Côté critique

Ce formidable moment de cinéma que l’on espérait comme le Saint Graal arriva bien. Mais… dans une autre salle que la notre. En effet, dès les premières images, le doute nous envahit avec l’apparition des extraterrestres à l’écran. Leur aspect vintage pour ne pas dire has been donna l’impression qu’ils s’étaient échappés d’un ancien SOS fantômes plutôt que du dernier Men In Black.

absolutely_anything_filmMalgré cet environnement intergalactique, l’histoire va rapidement changer de registre pour basculer vers une vieille comédie romantique. Personne n’a en effet pensé à donner à Neil Clarke la possibilité de remonter jusqu’à l’origine de son nouveau pouvoir pour autoriser ainsi de situations originales et de dialogues décalés entre lui et les Aliens. Ces derniers resteront simplement dans leur coin et mèneront une vie bien tranquille avant de vouloir éradiquer la notre.

Dans ce film, l’incroyable potentiel comique de Simon Pegg n’est absolument pas exploité à sa juste valeur et Il est vraiment frustrant de voir cette acteur se contenter de subir les scènes plutôt que de les jouer. Notons aussi la coïncidence des titres avec la brève apparition de Joanna Lumley dans le rôle de Fenella qui jouait l’ineffable Patsy Stone dans la série britannique Absolutly Fabulous. Quant aux doublages, l’inoubliable Robin Williams prête sa voix au chien et les Monty Python prêtent la leur à tous les extraterrestres.

En conclusion, c’est le chien qui s’en sort le mieux puisqu’il est le vrai héros de cette histoire. Sinon, on suit avec ennui cette aventure grossièrement sentimentale du gars amoureux qui use voire abuse de ce don surnaturel pour attirer sa belle dans ses filets. Et ce n’est pas non plus cette confrontation sans surprise avec le rival masculin de Neil et envieux de son pouvoir qui sortira ce film du trou noir dans lequel il est entré et renommé pour l’occasion : Aliens et les garçons !

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