Critique de 7 psychopathes de Martin McDonagh

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Après l’excellent Bons baisers de Bruges, Martin McDonagh sort son deuxième film 7 psychopathes au cinéma le 30 janvier 2013. Et ce dernier est à la hauteur du premier si ce n’est mieux.

Synopsis

Marty (Colin Farrell), scénariste en manque d’inspiration, se retrouve mêlé malgré lui à un plan d’enlèvement de chiens orchestré par deux de ses amis. En effet, Billy (Sam Rockwell) et Hans (Christopher Walken) ont une combine originale pour gagner leur vie. Ils kidnappent des chiens dans les parcs et les ramènent à leur propriétaire quelques jours plus tard pour toucher la récompense. Mais l’affaire tourne mal lorsque le Shih Tzu adoré par son maître, un gangster (Woody Harrelson), disparaît. Tout en essayant de sauver leur peau, ils aident Marty à écrire son scénario dont il n’a que le titre: 7 psychopathes.

Critique

La première chose que l’on retient est le casting 5 étoiles du film. Christopher Walken, Woody Harrelson, Colin Farrell, Tom Waits, Olga Kurylenko et Abbie Cornish mais surtout Sam Rockwell ! Colin Farell, tête d’affiche, fait pâle figure à côté du charisme de Sam Rockwell. Le personnage de Billy est le vrai personnage principal: le plus attachant, le plus déjanté, génial tout simplement.

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Les fans de Bons baisers de Bruges ne seront pas déçus par cette comédie noire. On retrouve le côté criminels-loosers du premier film. La dynamique entre les acteurs est parfaite. On ne sait pas si Marty a la chance ou la malchance d’avoir un ami comme Billy, prêt à tout pour l’aider à écrire son scénario. Qui aurait l’idée de passer une petite annonce pour inviter des psychopathes à venir témoigner? L’histoire de cette bande des kidnappeurs de chiens commence comme une farce mais cet aspect est vite remplacé par une intrigue plus sérieuse avec la cavale des trois amis. Le réalisateur réussit, néanmoins, à garder un côté comique y compris dans les scènes de carnage. Scènes qui sont pour la plupart à prendre au second degré avec des effusions de sang dignes d’un film de Tarantino. Le thème du psychopathe version comédie est original et on ne s’ennuie pas une seconde. Les dialogues sont percutants. A plusieurs moments dans le film, le réalisateur insère une histoire dans l’histoire. Ces mises en abîme sont captivantes et si bien traitées qu’on aurait presque envie d’un film pour elles toutes seules. Elles reviennent à plusieurs reprises et on en connaît la conclusion , ce qui ne laisse pas le spectateur frustré. La dernière partie nous offre un switch peut-être un peu convenu mais la surprise n’en est pas moins bonne et réussie.

Si vous allez voir ce film pour le casting féminin, passer votre chemin, Olga Kurylenko et Abbie Cornish ont en tout et pour tout 5 minutes d’écran chacune. On se demande même pourquoi elles sont là. Le personnage d’Abbie Cornish en copine chiante de Marty n’a aucun intérêt. Olga Kurylenko, petite amie du gangster, est un petit plus intéressant mais tout aussi bref.

Bref, deux petites heures pas du tout perdues.

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