Critique de I, Frankenstein de Stuart Beattie

I, Frankenstein
I, Frankenstein

Que peut donner un mix entre l’univers de la saga Underworld, Van Helsing et le mythe du monstre du docteur Frankenstein ?

 

 

Synopsis

Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu’à aujourd’hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l’a mené jusqu’à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d’immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s’engager dans un combat aux proportions épiques.

Critique

Entrons dans le vif du sujet : c’est un film à voir entre potes autour d’une pizza et en partageant un pack (ou deux ) de bières ! L’idée est de trinquer à chaque mort ou réplique de nanar.

Est-ce donc si mauvais ? Oui ! Entre les effets spéciaux dignes d’un épisode de Buffy contre les vampires sans budget et le scénario qui semble rédigé à la va-vite lors d’une pause café, le spectateur n’a pas grand chose à se mettre sous la dent.

On entre donc dans un univers où les humains n’ont pas conscience que deux grandes puissances s’affrontent en secret depuis des centaines d’années. Les Gargouilles ont pour mission de protéger l’humanité contre les puissances occultes telles que les Démons. Ces derniers sont particulièrement ratés. Leurs masques semblent recyclés d’un autre film d’épouvante des années 80. Concernant les Gargouilles, ces golems pouvant se changer à volonté en humains sont plutôt réussis même si leur aspect humain fait plus penser à Spartacus qu’au XXème siècle.

 

Au milieu de tout cela se retrouve projeté Adam, le monstre de Frankenstein (Aaron Eckhart, excellent Harvey Dent dans The Dark Knight), qui doit choisir son camp. Evidemment, il tombe amoureux de la jeune scientifique (Yvonne Strahovski, Hannah McKay dans Dexter) qui travaille sans le savoir pour le chef des Démons, j’ai nommé le Prince Naberius. Notre grand méchant national est habitué à camper ce genre de rôle puisqu’il incarnait déjà Viktor le chef des Vampires dans Underworld ! Il n’est d’ailleurs pas si mauvais dans la peau de l’homme d’affaire classe menant une double vie (éternelle).

Comme je le disais, le scénario tient sur un post-it : les Démons veulent conquérir le monde, les Gargouilles s’y opposent, Adam est la clé du conflit de part sa nature. Le film est donc un énorme prétexte pour monter des scènes de combat. Dommage ! I, Frankenstein est du même acabit que Vampire Academy : chorégraphies approximatives, combats brouillons et effets spéciaux ultra répétitifs. Les Démons explosent sans cesse en projetant des gerbes de feu dans tous les sens… Même Michael Bay en fait moins !

Bref, il va falloir arrêter là avec les tentatives du genre.

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