Critique de Zootopie de Disney

zootopie_affiche

Chaque année, Disney affirme de plus en plus son retour sur le devant de la scène des films d’animation, venant régulièrement concurrencer son concurrent/partenaire Pixar. En 2012, les Mondes de Ralph n’avait pas grand chose à envier à Rebelle. En 2013, on ne citera pas la victoire écrasante de la Reine des Neiges. 2014 était plus en retrait malgré un les Nouveaux Héros. 2015 était une année 100% Pixar (le bon d’un côté avec Vice Versa, le moins bon avec Arlo). Avec un démarrage 2016 tel que Zootopie, on peut s’attendre à une bataille féroce avec le Monde de Dory !

Synopsis

Zootopie est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopie !
Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque…

Critique

zootopieZootopie était certainement un des films les plus inattendus…et les plus prometteurs que Disney nous a présenté dans les quelques bande-annonces de l’année dernière. Si le pitch semblait simple (une ville où les animaux sont doués de conscience, de parole…et vivent en harmonie !), les personnages se sont montrés très attachants, et les quelques scènes diffusées (dont les paresseux aux immatriculations) particulièrement drôles !

Contrairement à beaucoup (trop) de promotion qui ne montre que ce qu’il y a de mieux dans le film, Zootopie réussit à être bon sur toute la ligne ! Commençons donc par l’univers de Zootopie, une ville peuplée par des animaux intelligents (où les humains ne sont d’ailleurs pas même mentionnés). Dans un apparent paradis, une tension existe toujours entre les proies et les prédateurs, bien que personne n’ait plus dévoré quiconque depuis longtemps…quoique.

zootopie_paresseux_immatriculation_fonctionnaireL’univers est crédible, réussi, se payant même le luxe de s’offrir de nombreux sous-univers très particuliers, permettant de naviguer entre différents mondes rapidement. Des possibilités créatives amusantes, bien que parfois un poil sous exploitées…

Le scénario, assez classique de premier abord (il faut suivre ses rêves et on y arrivera), se permet quelques cliffhangers sympathiques, nous entraînant dans l’histoire facilement. Alors oui, on reste évidemment chez Disney, mais du bon Disney qui sait divertir.Les amateurs de cinéma seront ravis de voir des clins d’œils à quelques chef d’œuvres du cinéma et de la TV tels que le Parrain, Breaking Bad & autres…

zootopie_judy_hoppsDe facto, les personnages sont aussi assez stéréotypés (la jeune Judy Hopps, lapin de son état, joyeuse, guillerette, et convaincue que l’avenir appartient à ceux qui croient à leurs rêves fera affaire avec le renard Nick Wilde, désabusé, cynique…mais *** SPOILERS *** ils deviendront les meilleurs amis du monde), mais la mayonnaise prend. Les personnages secondaires sont aussi amusants, avec une mention particulière pour Benjamin Clawhauser qui, à l’accueil du poste de police, vous offrira quelques grands moments de rigolade (et nous ne vous parlons pas des paresseux) !

En conclusion, Zootopie est donc un bon Disney (et donc un très bon film d’animation) devant lequel on passera un très bon moment. La concurrence avec le Monde de Dory de Pixar sur 2016 sera donc à nouveau féroce, et les poissons n’ont qu’à bien se tenir face aux lapins et renards !

Total
0
Partages
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Article précédent
vinyl_martin_scrosese_mick_jagger

VINYL : critique du pilote d’une série produite par Mick Jagger et Martin Scorsese

Article suivant

COUP DE CHAUD avec Jean-Pierre Darroussin

Articles sur le même sujet