Critique du film d’horreur-épouvante de Ouija

Ouija_affiche
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Film estampillé Jason Blum, Ouija semble être aussi lucratif que ses précédentes productions (Insidious, Sinister ou encore American Nightmare) en ayant déjà rapporté 100 millions de dollars pour un budget de seulement 5 millions. Abordant le thème classique de la maison hantée, ce long métrage est-il un nouveau classique du cinéma d’horreur ?

Ouija rentre-il dans la catégorie des best teen horror movies ?

Synopsis

Suite au suicide dans d’étranges circonstances de son amie d’enfance Debbie, Laine décide d’enquêter sur sa mort convaincue qu’il s’est passé autre chose. En fouillant dans la chambre de la défunte le jour de ses funérailles, elle découvre une planche du jeu Ouija qu’elle décide d’utiliser pour rentrer en contact avec Debbie. Elle va rapidement rentrer en contact avec un esprit, mais est-ce bien celui de la personne avec laquelle elle a grandi ?

Critique

Première réalisation d’un habitué des films fantastiques (collaboration avec M.Night Shyamalan sur Sixième sens et Neil Jordan sur Entretien avec un vampire sur des postes d’assistant technique), Stiles White signe un film sans grande originalité. Il introduit ses personnages et son histoire dans des séquences un peu longues au démarrage mais soignées. La tension et l’angoisse s’installent jusqu’aux premiers contacts avec les esprits lors d’une séance de spiritisme collective relativement flippante. On peut être un peu déçu que le film ne parte pas plus rapidement dans l’action, comme la référence du genre de ces dernières années, Insidious.

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Les choses sérieuses commencent à la suite de ce premier contact avec l’au-delà. Dès lors, le film remplit de cahiers des charges du film d’horreur ; succession de morts, silences, hurlements, apparition d’esprits… Avec les effets de sons et de cadrages typiques de ce genre d’exercice. N’y cherchez pas le renouveau du film d’horreur, car vous allez pouvoir le chercher longtemps. Le film n’a pas cette ambition. Il reste dans la ligne bien tracée par ces prestigieux ainés. Néanmoins, on ressent un plaisir coupable pour ce film efficace qui ne va pas vous coller la chair de poule comme aurait pu le faire d’autres, mais quelques frissonnements qui font plaisir. Au même titre que les autres productions de Jason Blum, Ouija se termine sur une révélation intrigante qui ouvre la possibilité d’une suite qui semble être déjà dans les tuyaux. Séquelle qui fera marcher une fois de plus la planche à billets.

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