Critique d’Underworld 4 de Måns Mårlind et Björn Stein

Par les temps qui courent, c’est avec un minimum d’espoir que l’on va voir Underworld 4. Alors ok, les trois premiers opus n’étaient pas des chef-d’œuvres, mais en ce moment, si l’on veut voir des loups garous méchants qui ne ressemblent pas à des bergers allemands et des vampires qui veulent devenir les maîtres du monde (et qui ne brillent pas au soleil), c’est malheureusement la seule solution.

C’est donc armé de nos lunettes en 3D que l’on va découvrir ce nouvel opus d’une certainement nouvelle trilogie d’Underworld. Et bien pauvres de nous. Tout d’abord, il faut dire ce qui est, le scénario est cousu de cordages de paquebot blanc (non, ce n’est pas du fil blanc, les ficelles sont bien trop grosses). Les humains se sont rendu compte de l’existence des non-humains (vampires et lycans) et ils se font (presque) tous exterminés sauf évidemment Sélène et son petit copain hybride. Ces deux larzouilles se font donc enfermer pendant 12 ans dans un centre de recherches visant à les analyser pour créer un « vaccin ». Bref, du nouveau sous le soleil. Evidemment, les méchants scientifiques en ont envers une jeune hybride qui s’avère être la fille de Sélène, et il faudra la protéger avec des copains vampire, la délivrer des griffes des méchants super-lycans etc etc… En gros, du lourd.

Les acteurs prennent une mention passage. Kate Beckinsale est loin d’être inoubliable mais est indéboulonnable en Sélène et voir Stephen Rea rappelle un peu V pour Vendetta, mais pareillement, est loin d’être inoubliable. Les autres acteurs sont tout juste passable, et pas un ne vient sauver le film.
Et la 3D…ahhh, parlons de la 3D. Il faut savoir que je ne suis pas un fervent opposant à la 3D, loin de là. J’estime qu’Avatar perds énormément d’intérêt en 2D, Transformers 3 était une tuerie grâce à une 3D très bien maîtrisée, et cette 3D apporte beaucoup de choses à des films comme Là-Haut, Toy Story 3 ou encore Hugo Cabret. Pareil, c’est avec une impatience non dissimulée que j’attends Titanic en 3D, la bande-annonce m’ayant juste enchanté. Mais alors là, j’ai été confronté à la première 3D m’ayant donné mal à la tête. Pas bien gérée dans un film qui ne l’utilise jamais voir la dessert, on peut dire que cela gâche beaucoup de choses.

Bref, peu de choses à retenir d’Underworld 4, si ce n’est des loups garous méchants qui ne ressemblent pas à des bergers allemands et des vampires qui veulent devenir les maîtres du monde (et qui ne brillent pas au soleil). En gros, ce pourquoi on était venu.

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1 commentaire
  1. C’est plutôt chiant comme film. L’histoire de vampire n’est même pas nécessaire.
    Une histoire de virus, une captive, de l’ADN, une enfant-clone et c’est une histoire banale.

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