Critique Frances Ha de Noah Baumbach

Greta Gerwig

Chez Oblikon, on aime les films de geek et on parle surtout blockbusters, science fiction et super-héros. Mais parfois on a un gros coup de cœur sur un film qui n’a pas grand chose à voir et on tiens quand même à en parler. Aujourd’hui c’est Frances Ha, un petit film indé US entre Woody Allen et La nouvelle vague.

Synopsis
Frances, jeune New-Yorkaise, rêve de devenir chorégraphe. En attendant, elle s’amuse avec sa meilleure amie, danse un peu et s’égare beaucoup…

Les apparences pourraient laisser penser que Frances Ha est un premier film : tourné en noir et blanc avec très peu de moyens, en plusieurs fois tout au long d’une année, avec de nombreux comédiens inconnus du grand public… Et pourtant, Noah Baumbach n’en est pas à son premier coup d’essai. Réalisateur des films Les Berkman se séparent ou encore Greenberg, il a aussi participé aux scénarios de La vie aquatique et Fantastic Mr FOx de son ami Wes Anderson, et plus improbable, à celui du film d’animation Madagascar 3 !

Le style du film et son économie de moyens semblent donc en partie des choix artistiques, une vraie volonté de réaliser un petit film plein d’énergie qui rappelle les premiers films de Woody Allen ou encore Les 400 coups de François Truffaut. Selon moi, c’est même de ce dernier film dont Frances Ha est la vrai descendant. Aujourd’hui, on peut avoir 27 ans et encore être un enfant complètement paumé, pas capable de se prendre en main et en marge de son environnement. Même avec des parents qui semblent bons et compréhensifs. Le personnage de Frances correspond complètement à ce profil. Elle est ne plus bordélique, un peu menteuse, capricieuse et ne sait pas vraiment ce qu’elle veut. On peut soit s’identifier fortement au personnage, soit se dire que c’est le genre de personnes que l’on ne supporterait pas “en vrai”. Dans les deux cas, on adore le personnage du début à la fin et on est éblouis par la charme de Greta Gerwig. L’actrice, qui a également co-écrit le scénario est pleine d’énergie et on ne peut imaginer son personnage sous les traits de quelqu’un d’autre.

Plusieurs séquences dialoguées rappelleront le style de Woody Allen, mais selon moi, c’est vraiment La nouvelle vague, et pas seulement Truffaut, qui sert de référence. On voit du Godard, on va à Paris, on écoute Les 400 coups, La caméra virevolte… le tout avec beaucoup d’humour.

 

Bande annonce de Frances Ha

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