Critique Star Trek Into Darkness de J.J. Abrams

Star Trek Enterprise

Après un premier volet plutôt réussi et avant sa très attendue trilogie Star Wars, J.J. Abrams nous offre un deuxième volet de Star Trek. De bon augure pour la suite ?

Synopsis
Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos… Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive. Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.

J.J. Abrams, avec son premier Star Trek, sorti en 2009, avait su transformer la licence Star Trek, saga hyper-geek, en film grand public, sans pour autant enlever en complexité et se mettre à dos les fans de science fiction. Avec Star Trek Into Darkness, il réalise de nouveau une réussite. Le film est prenant et passionnant du début à la fin. Disons le cash, il n’y absolument aucun temps mort. Les scènes d’action, particulièrement impressionnantes, s’enchainent à une vitesse folle et sont systématiquement plus impressionnantes que la précédente. L’univers visuel associé à la fois planètes étrangères et exotiques, vaisseaux spatiaux et des villes comme San Francisco ou Londres sans jamais manquer de cohérence.

Star Trek Into Darkness

Coté casting, l’équipe de premier volet est de retour et les liens qui les unissent semblent toujours aussi crédibles. On croit aux personnages. Surtout, les quelques ajouts, le méchant John Harrison, incarné par l’excellent Benedict Cumberbatch et l’amiral Marcus, joué par Peter Weller (Robocop), sont de vrais réussites.

Si le scénario perd en complexité et manque d’enjeux véritables, on ne s’en rend même pas compte tant il est efficace. On est captivés et emportés, curieux de savoir ce qui se trame et impressionnés par ce à quoi l’on assiste. les relations entre les personnages et leurs évolutions sont travaillés juste comme il faut et l’humour est très présent sans pour autant prendre le dessus sur tout le reste (pas comme Iron Man 3 en gros).

Avec quatre films réalisés et quatre réussites, J.J. Abrams confirme qu’il est bien l’un des réalisateurs les plus efficaces d’Hollywood. Surtout, il confirme qu’il était un excellent choix pour réaliser la trilogie Star wars à venir. Vivement 2015.

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5 commentaires
  1. Je n’ai pas dit que l’humour Iron Man 3 était mauvais, ni le film. Il suffit d’ailleurs de lire ma critique pour s’en rendre compte. Mais je trouve que l’humour prend le dessus sur tout le reste. Sur Star Trek, c’est plutôt un bonus, un atout supplémentaire.

  2. pour l avoir vu avec toi, je partage ton avis. La dose d’humour complète bien le film … et franchement on reste bien coller dans son fauteuil tout le long du film … a voir 🙂

  3. (!spoiler léger!): Un point important à noter est que JJA rattache complétement les wagons avec Star Trek TOS (la série originale) en lançant, à la fin, la mission de 5 ans, pacifique et observatrice vs le risque de la dérive militaire/guerrière vue dans le film (c’est peut-être même l’enjeu dont tu parles en fait. J’ai cru comprendre qu’il voulait rebondir sur ce deuxième opus pour relancer une série TV. Projet apparemment pas retenu, because SW7?) . Enfin, important pour les (vieux) geeks comme moi, mais bon, c’est cool quand même d’avoir un auteur qui respecte un univers.
    Cheers, P.

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