Kaboom, et tout perd son sens

Rugissant comme une grosse explosion, Kaboom est un film qui tranche les avis. Rares sont ceux qui sortent du cinéma avec une opinion mitigée, on aime ou bien plus probablement on déteste. Pour ce nouveau film de Gregg Araki, on peut laisser chez soi toute logique, bon sens et jugement moral sous peine de passer un très mauvais moment
kaboom

Rugissant comme une grosse explosion, Kaboom est un film qui tranche les avis. Rares sont ceux qui sortent du cinéma avec une opinion mitigée, on aime ou bien plus probablement on déteste. Pour ce nouveau film de Gregg Araki, on peut laisser chez soi toute logique, bon sens et jugement moral sous peine de passer un très mauvais moment. Gregg Araki fait en effet appel à notre imagination, à notre sens de l’humour et à notre capacité à prendre les évènements tels qu’ils arrivent.

kaboomLe scénario a au final peu d’importance dans cette œuvre. Il peut tenir en quelques phrases. Smith, qui apprécie autant les hommes que les femmes, et sa meilleure amie Stella, qui est pour sa part bel et bien homosexuelle, sont de jeunes et frais universitaires. Au cours d’un rêve étrange, Smith voit deux femmes qui lui sont inconnues. Dans une soirée, pendant laquelle alcool drogue sexe et Rock n’ Roll se mélangent, ils rencontrent ces deux femmes. L’une devient la petite amie de Stella et l’autre disparait après lui avoir vomi sur les chaussures. C’est au final en partant à la recherche de celle-ci que le film perd toute logique et laisse place à des évènements à la fois paranoïaque et à la fois onirique.

Les 45 premières minutes sont consacrées aux différentes expérimentations sexuelles de Smith. Tout ce qu’il désire se réalise si ce n’est de séduire son surfeur de colloc. Pleines d’humour et de bonnes idées, ces scènes choqueront et décourageront le public n’ont averti. Autrement dit, ce n’est pas le meilleur film pour emmener une fille à un premier rendez-vous (quoique ca peut clarifier vos intentions et tester en l’espace de deux heures votre compatibilité). Mais le pire (pour ma part le meilleur) arrive ensuite. Smith apprend que son père serait le gourou d’une secte. Il serait son premier descendant mâle et par conséquent l’être élu. Si bien que tout son entourage apparaît être relié de près ou de très près à cette secte. Cela tourne totalement à la paranoïa.

Si bien qu’au final le spectateur (enfin celui qui a tenu le coup) s’interroge sur le sens du film. Smith est-il sous l’emprise de stupéfiant? En effet il apparaît d’abord comme un jeune plutôt timide avant de réaliser tout ses fantasmes. Puis arrive le bad trip et tout se met a déraillé. Est-il entrain de rêver? En effet le film commence par un rêve. Ou bien est-ce la réalité et le monde est donc menacer par une secte.

En outre des scènes érotiques et des délires psychotique, ce qui plait dans le film c’est la qualité de l’image et le soin apporté au choix des couleurs. Comme si, Smith sous l’emprise de la drogue voyait la vie plus belle qu’elle n’est. On sent qu’Araki maitrise sa caméra. Preuve en est qu’il faut un bon moment au spectateur pour réaliser qu’on s’éloigne de la réalité. Comme Smith nous ne sommes pas conscient tout de suite que l’on se trouve dans un état second.

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