L’Apprenti Sorcier de Jon Turtletaub

Quelques mois après Prince of Persia, Jerry Bruckheimer, en partenariat avec les Studios Disney, bombarde à nouveau les écrans avec un blockbuster de saison, qui reforme le duo à succès de Benjamin Gates, le réalisateur Jon Turtletaub et Nicolas Cage, mais il se trouve qu’en prenant un tout petit peu plus de risques que d’habitude, le film vole un peu plus haut que plusieurs des produits précédents de Brukheimer.

Ces risques en fait ils sont le fruit d’un pari , celui d’avoir tenté de placer l’acteur Jay Barunchel en tête d’affiche, un acteur qu’on a découvert et apprécié dans des seconds rôles dans les films et productions Judd Apatow puis dans des perles comme Tonnerre sous les Tropiques…Un acteur qui avait toute ma sympathie avant le film et l’a tout autant après puisque justement si Barunchel n’a en aucun cas le profil du héros de blockbuster classique c’est sur ça que le film joue, un héros a tendance geek, dont la vie est plus occupée par la science et la physique que les filles, physiquement plus proche du gringalet premier de la classe que du héros rassurant…

Le geek est de plus en plus à la mode dans le cinéma Hollywoodien et voir Brukheimer récupérer ce concept a deux issues : soit il surfe de manière opportuniste sur un concept en vogue pour rafler la mise, soit le producteur se découvre une envie de se décoller un peu du formatage habituel dont font l’objet ses films. J’aurai tendance à opter pour la première idée et vu l’échec du film au box-office Américain, on serait tenté de dire que le producteur en paye les frais. Pourtant Jay Barunchel joue le truc à fond et rend son personnage attachant et saisissant ce qui permet un réel processus d’identification du spectateur . C’est donc dans le choix de son acteur et le type de personnage que L’Apprenti Sorcier sort ( un tout petit peu ) des sentiers battus. Pour le reste on a un scénario guère original et balisé, qui se laisse suivre pour la bonne raison qu’il évite de trop utiliser ses neurones , une mise en scène sans personnalité mais globalement efficace qui dynamise le film suffisamment pour qu’on ai pas le temps de s’ennuyer, de l’action, des effets spéciaux et des personnages qui correspondent à des archétypes maintes fois utilisés mais entre les mains d’acteurs qui tiennent la route ( Nicolas Cage et Alfred Molina notamment ).

Un blockbuster estival qui remplit son contrat de divertissement, surprend un peu grâce à Jay Barunchel mais à part ça c’est du Brukheimer tout craché quand même .

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1 commentaire
  1. je trouve ce film surper, vraiment il est pleins d’humour, les idées sont excellentes mais la fin donne une impression baclée, comment dire, quand dave bat la fée morgane, il lance qu’un seul sort, tout va trop vite. c’est dommage pour ctte scene. Sinon, la bande annonce est tres impressionnate et cache du mystere. je n’ai qu’un seul mot a dire: BRAVO!!!

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