Moonraker de Lewis Gilbert (1979)

Moonraker_affiche

Troisième James Bond de Lewis Gilbert, Moonraker vient surfer sur la mode de Star Wars, succès interplanétaire de 1977. Il sera donc question de batailles dans l’espace, de base secrète en orbite et tutti quanti…alors, mission réussie pour 007 ?

Synopsis

Une navette spatiale américaine, Moonraker, confiée au gouvernement britannique disparaît soudainement. L’agent 007, est chargé d’enquêter mais il découvre vite que le responsable n’est autre que le constructeur de l’engin spatial lui-même, Hugo Drax. Ce dernier tend à recréer une nouvelle race d’hommes parfaits en anéantissant l’humanité actuelle.

Critique

Difficile de critiquer Moonraker tellement le niveau moyen du film est inversement proportionnel à la réussite de certaines scènes réellement plaisantes. Mais attelons-nous à la tâche du mieux possible !

moonraker-herosGlobalement, Moonraker n’est pas un James Bond particulièrement réussi. Le rythme du film est lent et certains passages sont réellement poussifs. On vous épargne en bonus les noms féminins, toujours aussi créatifs dans le graveleux (avec un record avec Dr. Holly Goodhead, James Bond Girl incarnant parfaitement la professeur sexy…) ainsi que le machisme ambiant sans lequel James ne serait plus James. Associé à quelques scènes vraiment granguignolesques dans l’espace, et on va penser que la messe est dite…

Sauf que, sauf que… à côté, quelques scènes sont devenues mythiques dans la culture bondienne :

  • Le passage où James est enfermé dans une centrifugeuse lancée à vitesse maximale. Une séquence très bien réalisée, plutôt haletante qui va donner des idées aux spectateurs amateurs de sensations fortes !
  • Le passage de la chasse à cour chez Drax. De la même façon, voir James sauver la vie d’un innocent volatile pour tuer avec un flegme tout britannique l’homme de main de Drax est un plaisir coupable
  • La bataille spatiale. Dans l’ambiance de l’opération sous-marine d’Opération Tonnerre, mais ici dans l’espace. En combinaison spaciale, les rayons laser fusent… n’est pas Georges Lucas qui veut, mais il faut avouer que tous les petits garçons ont adoré cette scène !

En conclusion, un Bond très moyen, ponctué de moments mythiques….dans le meilleur comme le pire (le couple Requin/Jaws avec Dolly, définitivement nunuche au possible). Mais il restera dans nos cœurs, sans être le meilleur des Lewis Gilbert !

Total
0
Partages
1 commentaire
  1. et il faut noter les participations de patrick mc nee chapeaux melon et corinne clery histoire d o

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Article précédent
espion_qui_m_aimait_affiche

L’espion qui m’aimait de Lewis Gilbert (1977)

Article suivant
american_nightmare

American Nightmare avec Ethan Hawke

Articles sur le même sujet