#Narcos de Netflix : Critique de l’épisode 1

Narcos est la nouvelle série événement de Netflix. Présentée comme une oeuvre centrée sur Pablo Escobar, peut-elle être un peu plus que cela ? Notre verdict sur le premier épisode de la saison 1 de Narcos, disponible en intégralité sur Netflix.

Synopsis

Loin d’un simple biopic de Pablo Escobar, Narcos retrace la lutte acharnée des États-Unis et de la Colombie contre le cartel de la drogue de Medellín, l’organisation la plus lucrative et impitoyable de l’histoire criminelle moderne. En multipliant les points de vue — policier, politique, judiciaire et personnel — la série dépeint l’essor du trafic de cocaïne et le bras de fer sanglant engagé avec les narcotrafiquants qui contrôlent le marché avec violence et ingéniosité.

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Dès les premières secondes du show on est marqués par sa narration déroutante : une voix off, celle de l’agent de la DEA Steve Murphy, évoque le contexte dans lequel Pablo Escobar est devenu le plus grand narco-trafiquant de tous les temps. Il “parle” au passé, nous explique en quoi une telle traque était très différente de celles d’aujourd’hui.

Ce regard sur le passé, l’utilisation d’images d’archives, et le volonté affichée de prendre du recul sur l’époque et les grands événements, font penser au documentaire. Comme l’intrigue de cet épisode qui s’étire sur plusieurs années. A l’inverse, la mise en scène ambitieuse, le cynisme de certains propos du narrateur et la façon dont le personnage de Pablo Escobar, ultra charismatique, attire la lumière sur lui, nous rappellent aussi que nous sommes bien et bien en train de regarder une oeuvre de fiction. Comme les allers-retour multiples dans le temps.

Le style, à défaut d’être original, est particulièrement maîtrisé. Le réalisateur José Padilha semble influencé par les meilleurs. On pense forcément à Martin Scorsese et ses grands classiques, mais aussi à Lord Of War (pour le cynisme) où à La cité de dieu pour certains effets de mise en scène. Le travail de reconstitution et de décors est également assez impressionnant : On a vraiment l’impression d’être en Colombie à la fin des années 70.

Comme évoqué plus haut, Walter Moura, qui incarne Pablo Escobar, centralise l’attention. A tel point que le personnage de Steve Murphy, agent de la DEA à ses trousses et narrateur, est très clairement en retrait, malgré un acteur qui semble lui aussi plutôt talentueux et charismatique. Je suis assez curieux de voir la place que réussiront à prendre ce personnage et les seconds rôles qui gravitent autour de la figure de Pablo Escobar.

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Ce premier épisode a un rythme assez surprenant. Tout va très vite, c’est dynamique et les choses ne traînent pas en longueur. Ce serait très intéressant si l’ensemble de la saison conservait cette énergie et cette “désinvolture” qui caractérisent ce premier épisode.

Au final, Narcos semble être une série brillante, ambitieuse, et dynamique, ce qui devrait lui permettre de séduire le plus grand nombre. Ce premier épisode m’a clairement convaincu de découvrir la suite au plus vite !

Bande annonce VOST


Narcos : Trailer VOST [Série Netflix, 2015] par Filmsactu

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