Transformers 4 : L’âge de l’extinction de Michael Bay

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3 ans après le 3e opus de la saga Transformers, Michael Bay revient avec sa franchise fétiche. A moitié suite, à moitié reboot, on attendait beaucoup de cet âge de l’extinction. Alors, le film qui marque l’âge de raison pour le génial Michael Bay ?

Synopsis

Quatre ans après les événements mouvementés de “Transformers : La Face cachée de la Lune”, un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie. 
Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…

Critique

mark_wahlberg_transformers4Très attendu, l’âge de l’extinction est donc (déjà) le 4e opus de Transformers, et on peut dire que Michael Bay marque le pas avec les précédents. Là où les précédents Transformers jouaient vraiment le coup du film pour enfant/adolescent, la saga a su vieillir sans non plus perdre de sa superbe.

Au revoir donc Shia LaBeouf, et bonjour à Mark Wahlberg. On quitte donc l’univers de l’adolescent qui est en conflit avec ses parents et qui doit choper la jolie fille pour le père de famille qui doit protéger sa fille chérie. Le héros du film est donc une sorte de nouveau John McClane, qui préfère hurler “Optimus” à “Yippee-ki-yay”. Plus sérieux donc, le film n’en oublie pas ses classiques : robots, voitures de sport, jolies filles, action à couper le souffle et des plans “tellement beaux que ça fait mal”*.

Car oui, dans la première heure du film, Michael Bay nous rappelle qu’il est clairement un des meilleurs réalisateurs du moment. Ses cadres sont maîtrisés, offrant quelques plans tout bonnement éblouissants, que ce soit en dynamique comme en couleurs. A en voir certains, on se demande comment ceux qui vénèrent le cinéma de Terrence Malick n’admettent toujours pas le brio de Bay sur ce domaine.

transformers-4-lockdownAprès, of course, le scénario tient sur une feuille double recto/verso, mais c’est exactement ce que l’on demande au cinéma de divertissement qui sied si bien à Bay. Et en même temps, il n’oublie pas ses classiques : critique de la bureaucratie, de l’armée, et glorification de la vie simple, des héros ordinaires. Et surtout les scènes d’actions… alors oui, si Transformers 4 a un défaut, c’est peut-être 20 minutes d’action en trop. Mais en même temps, les scènes sont toujours aussi dynamiques, lisibles, offrant quelques scènes d’anthologies. Et je vous épargne les dinobots, malheureusement trop peu présents à l’écran, mais si magnifiques (ah Grimlock…). Les acteurs sont aussi au niveau, avec un Mark Wahlberg qui s’amuse bien, tout comme Stanley Tucci qui rayonne. Les autres acteurs sont bons et ne gâchent pas leur plaisir.

Pour conclure, Transformers : L’âge de l’extinction marque un peu l’âge de raison de Michael Bay. Des plans toujours aussi maîtrisés, des scènes d’actions à couper le souffle, mais en même temps un film plus sérieux, qui oublie le “kikoolol” de la précédente trilogie pour entrer dans le monde des grands films d’actions. Le succès de l’été donc ? Certainement. Le meilleur Michael Bay de l’histoire ? Fort possible, même si Transformers 2 restera le meilleur film à voir devant une soirée pizza !

* Retrouvez de quel film de Michael Bay est tirée cette référence et gagnez l’admiration des rédacteurs d’Oblikon

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