White House Down de Roland Emmerich

White-House-Down

Quelques mois après un Chute de la Maison Blanche en somme toute très efficace, l’attaque de la Résidence du leader du monde libre revient sur les écrans, mis en scène par le réalisateur d’Independance Day, Le Jour d’après et 2012, j’ai nommé Roland Emmerich.

Synopsis

Membre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier…

Critique

affiche_white_house_downDes histoires de traîtrise à très haut niveau, une Maison Blanche assiégée et un ex-marines/Secret Service/videur de boîte de nuit qui devient le seul espoir de l’humanité, on peut dire que R.Emmerich n’a pas vraiment choisi l’originalité pour son dernier film. Challenge donc d’autant plus relevé pour notre second meilleur réalisateur de film d’action du moment (on vous épargnera pour une fois le nom du premier…mais un indice, il est bientôt dans vos salles avec quelques acteurs bodybuildés).

Mais Emmerich a su s’entourer d’un très bon casting (avec un Jamie Foxx brillant en Président des Etats-Unis et un Channing Tatum toujours aussi…musclé). De plus, n’oublions pas ce qui fait la force de ce dernier : aucune peur de paraître “too much” et de tout faire péter (rappelons que c’est sa 3e Maison Blanche qu’il fait sauter après Independance Day et 2012).

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le pari est réussi. Sans être le film le plus profond et celui qui interroge le plus de l’année, White House Down est sans conteste un blockbuster réussi. On a pas vraiment le temps de s’ennuyer (malgré quelques scènes en milieu de film) et où l’histoire cousue de fil blanc passe très bien grâce à de bons jeux d’acteurs et un danger qui va crescendo durant le film…quitte à finir sous le risque de non pas une banale bombe atomique, mais une bonne vingtaine ! Oui, Roland n’a peur de rien, et c’est pour ça qu’on l’aime.

whd_c_tatum_j_foxxVisuellement, sans être une claque, le film est agréable, même si parfois trop d’effets spéciaux par informatique tuent l’effet spécial. Sérieusement, c’est si difficile pour un blockbuster de faire faire survoler Washington (ou une reproduction) par 3 hélicoptères ? Il faut croire que oui, car là où Michael Bay (damned, je viens de le nommer) n’hésite pas à mettre des hélicoptères (et des vrais) partout, revoyez donc Armageddon si vous en doutez, Emmerich a recours au CGI (Computer Generated Imagery). C’est dommage, car le réalisme et l’immersion dans la séquence sont radicalement différentes.

S’il faut conclure sur White House Down, sans être original,le film nous fait passer de bons moments avec deux héros attachants, un scénario simple mais efficace, et toujours ce côté “bigger than life” que l’on aime ou non chez Emmerich, mais qui est un gage de blockbuster réussi. Idéal pour une soirée où vous voulez en prendre plein les yeux sans vous prendre la tête !

Total
0
Partages
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Article précédent
le_majordome-lee-daniels

Le Majordome de Lee Daniels

Article suivant
Night Moves grand prix à Deauville

Critique du film Night Moves, Grand prix du Festival de Deauville 2013

Articles sur le même sujet