Orgueil et Préjugés et Zombies. Tout est dans le titre. L’histoire du livre mythique de Jane Austen, avec des Zombies. Un idée tellement barrée et ridicule qu’elle ne peut qu’attirer. Ce film présenté en compétition à Gerardmer n’était pas la promesse d’un grand film mais d’une bonne rigolade.
Synopsis :
En plus de sa recherche du grand amour et d’indépendance, la belle Elizabeth Bennet doit composer avec une invasion de zombies.
Critique
Adaptation d’un roman de Seth Grahame-Smith, déjà auteur du délirant Abraham Lincoln chasseur de vampires et lui aussi adapté sur grand écran, le film est déjà bien parti pour procurer une bonne dose de fun. Si l’on peut être dubitatif, on est au moins curieux de voir ce que ça va donner. Elizabeth Bennet qui maitrise les arts martiaux, Darcy qui se bat au sabre japonais, et des zombies au XIXème siècle, on arrive confiant. Et le début n’est pas pour nous détromper. Quand on voit arriver Darcy dans une demeure de noble et se mettre à tuer du zombie en pleine partie de cartes, ou quelques instants plus tard quand on voit le filles Bennet se préparer pour un bal en ajustant les corsets et affuter les dagues, on rigole, on adore. La meilleure scène étant quand à ce même bal les filles arrivent au ralenti et se mettent à dézinguer du zombie à coups de dagues et de coups de pied retournés. Un délice.
Le principal problème du film est de ne pas choisir de genre. Parodie ? Comédie ? Film d’horreur ? On ne saurait dire avec certitude tant le film essaie de jouer sur tous les niveaux à la fois sans jamais en favoriser un. Et il est bien compliqué de satisfaire tout le monde en atténuant chaque style. Est-ce un grand film ? Non. Avons-nous passé un bon moment ? Oui, et c’est tout ce qu’on demandait.