Appuyé par une belle promotion, le premier film Babysitting sorti en 2014 avait cartonné en France. Un film sympathique, filmé en grande partie en found footage (extraits de films amateurs : téléphones portables, caméra…), bénéficiant d’un modeste budget d’environ 3,4 millions d’euros.
Portée par ce succès, l’équipe du du film repart à l’aventure, toujours sous la direction de Nicolas Benamou & Philippe Lacheau.
Synopsis
Sonia souhaite présenter Franck à son père, Jean-Pierre directeur d’un hôtel écologique au Brésil. Toute la bande s’y retrouve ainsi pour y passer des vacances de rêve. Un matin, les garçons partent en excursion dans la forêt amazonienne. Jean-Pierre leur confie sa mère acariâtre Yolande. Le lendemain, ils ont tous disparu… On a juste retrouvé la petite caméra avec laquelle ils étaient partis. Sonia et son père vont regarder cette vidéo pour retrouver leur trace…
Critique de Babysitting 2 : une suite ridicule
Alors que le premier film était un enchaînement assumé de catastrophes très terre-à-terre presque crédibles, ce second opus ressemble plus à une tentative de faire un “Les Bronzés 3” pour les jeunes de notre époque. Et c’est très mauvais. Au départ, on retrouve une histoire on ne peut plus basique de voyage entre amis, de demande en mariage et donc de rencontre avec la belle famille. Au niveau des clichés, on est servi ! Le futur genre qui gaffe auprès de la belle famille, et en particulier du beau père (Christian Clavier). Une confrontation d’idéaux autour de l’écologie. Une dispute de couple assortie de querelles amoureuses et bien sûr, une grosse dose de jalousie.
Le cinéphile trouvera ce film mauvais (au mieux), tandis que l’adolescent dira “tout était devinable mais c’était grave marrant“. Le cahier des charges semble respecté si l’on considère une cible jeune (très jeune ?)…
N’hésitez pas à réagir en commentaires pour faire vivre le site, la communauté et participer au partage d’idées !
Juste, la critique, j’ai d’ailleurs toujours peur des films qui s’étale du genre vouloir faire mieux que la première fois et du coup mettre plus de budget pour faire excuser moi du n’importe quoi