Après Star Trek, on retrouve Chris Pine dans le rôle d’un cow-boy pour Comancheria. Le film du réalisateur nous entraîne dans un film regroupant une multitude de genres et ce n’est pas pour nous déplaire.
Synopsis
Après la mort de leur mère, deux frères organisent une série de braquages, visant uniquement les agences d’une même banque. Ils n’ont que quelques jours pour éviter la saisie de leur propriété familiale, et comptent rembourser la banque avec son propre argent. À leurs trousses, un ranger bientôt à la retraite et son adjoint, bien décidés à les arrêter.
Critique
Au premier abord, le pitch du film ne nous semble pas particulièrement original ou attractif. Et pour preuve, rien qu’au Festival de Deauville, nous avons déjà des films assez semblables tels que les amants du Texas ou Cold in July.
Et pourtant, c’est peut-être lorsqu’on s’attend à rien, qu’on a le plus de chances d’être surpris et se laisser embarquer. En cela, Comancheria a totalement réussi cela ici.
Les raisons du braquage nous poussent à vouloir que les deux braqueurs du dimanche réussissent leur mission : braquer les agences de leur banque afin de rembourser le prêt de leur mère avant l’échéance. Car il ne s’agit pas ici d’une maison à rembourser mais de terres dont le sous-sol est bourré du pétrole. Gros enjeu donc, surtout quand on est au Texas.
Pour finir, on ne peut parler de ce film sans mentionner sa bande-originale sensationnelle. La voix grave et rocailleuse de Nick Cave ne pouvait pas mieux coller au film.
Comancheria est donc à voir pour son ambiance, ses personnages et sa réalisation maîtrisée dans un Texas poisseux et démuni.