La pause de mi-saison ne fait pas que des heureux, mais permet de découvrir de nouvelles séries.
Lucifer, adaptation des comics du même nom éditée par DC Vertigo, est une des nouvelle série de la Fox. Ambiance rock et charisme diabolique sont au programme de ce premier épisode.
Synopsis
Lassé et mécontent de sa position de “Seigneur des Enfers”, Lucifer Morningstar démissionne et abandonne le trône de son royaume pour la bouillonnante et non moins impure Los Angeles. Dans la Cité des anges, l’ex maître diabolique est le patron d’un nightclub baptisé “Lux”. Quand une star de la Pop est sauvagement assassinée sous ses yeux, il décide de partir à la recherche du coupable et croise sur sa route Chloe Dancer, une femme flic qui résiste à ses charmes et lui met constamment des bâtons dans les roues.
Alors que l’improbable duo s’entraide pour venir à bout de l’enquête, l’ange Amenadiel est envoyé à Los Angeles par Dieu pour tenter de convaincre Lucifer de regagner son royaume. L’ancien Seigneur des Enfers cèdera-t-il aux sirènes du Mal qui l’appellent ou se laissera-t-il tenter par le Bien, vers lequel l’inspecteur Chloe Dancer semble peu à peu l’amener ?
On peut facilement douter du concept d’une telle série. Le diable s’ennuie et vient passer des vacances à la cité des anges. Il faudrait une catastrophe « naturelle » pour faire plus série Z que ce pitch de départ. Pourtant, n’en déplaise aux détracteurs, la série marche parfaitement. Une ambiance très rock’n’roll se dégage de ce pilote qui n’est pas sans rappeler Californication, par le ton mais aussi la réalisation. Lucifer ne cache absolument pas sa nature de diable et s’en amuse souvent (« Lucifer, comme le diable ? – Exactement ! »). Outre l’originalité, c’est extrêmement drôle, et on sourira souvent devant la réaction des gens. Si on peut facilement penser que de par sa nature, Lucifer est doté de pouvoirs qui lui donnent une puissance certaine, dans ce pilote nous n’en verrons qu’un seul : celui ce faire avouer les envies les plus secrètes quand il utilise sa remarquable force de persuasion. On en rit beaucoup, et on imagine sans aucun problème le potentiel futur que cela aura dans la suite de la saison. Tout ceci fait transparaitre de Lucifer un charisme fou, incarné par un Tom Ellis, excellent.
Qu’il soit bon ou mauvais, il ne faut jamais juger une première saison au pilote. Pour vraiment juger Lucifer, il faudra attendre quelques épisodes supplémentaires. En attendant, ce pilote est globalement encourageant pour la suite.