Second volet de la saga du Hobbit, la Désolation de Smaug est très attendu après un premier volet finalement assez mitigé. Attente d’autant plus grande qu’elle dévoilera Smaug, certainement un des dragons les plus charismatiques, et donc potentiellement, l’un des meilleurs du cinéma.
Synopsis
Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l’anneau de pouvoir que possédait Gollum…
Critique
Et malheureusement, l’histoire de Gandalf se résout finalement assez vite, sans trop de suspense (à part la situation finale), alors que l’on s’appesantit peut-être trop sur notre équipe de nains. L’histoire est quelque peu répétitive : les nains se font capturer, Bilbo les libère, ils se sauvent avec perte et fracas avant de se refaire capturer. Cela a tendance à un peu ronronner au milieu du film, donnant une sensation de longueur et de lassitude. A titre de rappel, ces longueurs sont présentes aussi dans LOTR avec les passages Gollum/Sam/Frodon, donc ce n’est pas non plus une originalité de Peter Jackson ici.
Car il y en a un certain nombre ! Entre les araignées géantes, la chute en tonneaux (somptueuse, un des plus grands moments des deux trilogies pour le moment) et la bataille finale ( ?) avec Smaug, ces scènes resplendissent et montrent que Jackson sait nous donner ce que l’on aime. Les combats sont chorégraphiés au millimètre, parfaitement lisibles et rythmés. On prend un vrai malin plaisir à les voir se dérouler devant nos yeux souvent ébahis.
D’autant plus que là où les effets spéciaux du Voyage inattendu paraissaient « cheap » (les maquillages des nains, les décors souvent trop irréels), ici tout fonctionne. Certainement car il y a – à première vue – plus de prises réelles (dans nos décors néo-zélandais toujours aussi chouettes). En tout cas, le job est fait, et le côté « trop » du précédent opus est vite oublié, et on a tendance à se rappeler beaucoup plus de la trilogie de l’Anneau.
En conclusion, La Désolation de Smaug surpasse t-il Un Voyage Inattendu ? : Et bien oui. Oui car malgré quelques faiblesses (classiques dans les trilogies inspirées de l’univers de Tolkien), cet épisode est toujours aussi réussi, aussi prenant. Et si parfois le scénario ronronne, c’est finalement que pour mieux nous étonner et nous offrir des séquences mémorables à quelques moments forts du film. Alors oui, parfois on s’ennuie, oui, le scénario est un peu léger par rapport au Seigneur des Anneaux. Mais qu’importe, le plaisir est là et on sort avec le sourire, et l’envie irrépressible de voir la suite : Histoire d’un aller et retour.
on n’a pas vu le même film c’est pas possible ou alors tu as pas lu le bouquin …
Bien , je n’ai pas vu le film mais j’ai lu le livre et ta critique semble bien , vrai.