Les critiques ne sont pas tendres avec Matt Damon. La blague des “impôts à payer” revient en force pour le pauvre Matt dont ses choix sont critiqués d’avoir choisi cette superproduction. Il est vrai qu’avec les 135 millions de dollars, La Grande Muraille est le film le plus cher jamais produit en Chine, et il serait étrange que Matt Damon n’ai pas eu sa part.
Cela dit, alors que les critiques vont descendre le film en flèche, on ne voit en La Grande Muraille pas moins que le Transformers chinois, ou encore un Pacific Rim à la sauce RPC. Pourquoi les américains auraient-ils le monopole du blockbuster international ? Pour un premier exercice de style, ce n’est pas fondamentalement foiré ! Explications.
Synopsis
Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme.
Héroïsme sur fond vert
Ce qui est dommage, c’est que de nombreuses scènes se déroulent dans le désert. Le décalage entre certains ces décors naturels de déserts absolument magnifiques et cette reproduction de la Grande Muraille entourée d’effets spéciaux numériques est assez violent. Malgré tout, le film qui dure 1h44 passe relativement vite. Il suffit de s’habituer à cet exercice de style assez étrange…
Chorégraphies au second plan et ralentis à outrance
William Garin (Matt Damon) est donc à l’honneur dans ces combats, assisté de Pero Tovar (Pedro Pascal, vu dans Narcos et Game Of Thrones). Plutôt que des séquences de combat à mains nues ou bien à l’épée, c’est surtout l’arc de William qui est utilisé. Ce qui donne l’occasion de nombreux ralentis “à la chinoise” parsemé dans tous le film, et souvent un peu abusifs. Bref, le fait que le film sache renouveler les situations est salvateur.