Du Fight Club…
Le Fight Club naît de la rencontre « fortuite » de deux personnages radicalement opposés : le narrateur, incarné par Edward Norton et Tyler Durden, interprété par Brad Pitt.
Edward Norton incarne le personnage principal de l’intrigue, dont identité reste inconnue. il s’agit d’un individu plutôt introverti, cherchant à correspondre aux attentes de la société, dont l’insomnie n’est que le symptôme d’une vie morne et impersonnelle, se complaisant dans un consumérisme vain. Il cherche par la consommation, notamment l’achat compulsif de mobilier d’intérieur, à combler un vide. Technicien de retour en usine pour un constructeur automobile, il évolue dans un monde cynique où le résultat d’une équation détermine le retour ou non d’un véhicule présentant un danger mortel. C’est la représentation du cadre urbain consumé par le rythme de son travail, vivant désespéramment seul dans un cadre normé et impersonnel. C’est la représentation, à peine exagérée, de la vie, ou tout du moins des frustrations, de millions de personnes à travers le monde qui sont insatisfaits mais ne se donnent pas vraiment les moyens de changer.
Tyler Durden, lui, est nettement plus extraverti. Il remet frontalement en cause le système consumériste et la notion de propriété matérielle. Fondamentalement anarchiste, Tyler occupe différents postes d’employés et sabote systématiquement la tâche qui lui est imposé. Il occupe une maison délabrée au milieu d’une zone industrielle sordide, lui offrant une tranquillité d’action totale et lui permettant de s’adonner à la confection de savon haut de gamme avec les ingrédients volés lors de sorties nocturnes.
Leur rencontre à lieu à bord d’un avion, lors d’un des innombrables déplacements du narrateur au quatre coins des États-Unis. Suite à l’explosion de son appartement, ce dernier contactera Tyler pour boire un verre et, désormais sans domicile, s’installera dans sa demeure. A la sortie du pub, Tyler défie le narrateur de le frapper, arguant « qu’il est impossible de se connaître soi-même sans s’être battu ». Le combat qui suit sera le premier d’une longue série. D’abord improvisés sur le parking du pub, ils se structurent ensuite pour devenir le Fight Club qui connaît huit règles, les deux premières étant les plus importantes :
« Première règle : il est interdit de parler du Fight Club.
Deuxième règle : il est interdit de parler du Fight Club. »
Les autres règles sont :
“3 – Si quelqu’un dit stop ou s’évanouit, le combat s’arrête,
4 – Seulement deux personnes par combat,
5 – Un combat à la fois,
6 – Pas de chemise, pas de chaussure,
7 – Le combat dure aussi longtemps qu’il doit durer,
8 – Si c’est votre premier soir au Fight Club, vous devez vous battre.”
Ces clubs de combats clandestins se développeront au sein de la ville puis à l’extérieur, réunissant des employés précaires en manque de reconnaissance, mais aussi des cadres supérieurs à la recherche d’adrénaline.
…au Projet Chaos
Les participants reçoivent ensuite des missions, incivilités ou actes de vandalisme pour commencer, systématiquement dirigées contre des avatars du système : figures d’autorité, membres de la classe dominante, produits de grande consommation, télévision, etc.
Progressivement le Projet Chaos se transforme en organisation terroriste, disposant elle aussi de ses règles :
« La première règle du Projet Chaos est on ne pose pas de questions. »
L’objectif est de remettre le système à zéro en détruisant les sociétés de crédits et l’intégralité des fichiers débiteurs, créant ainsi un chaos économique et financier.
Lire la suite : Les personnages
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