Venu du théâtre et passé par le Conservatoire, Vincent Macaigne a enchaîné les longs-métrages en quelques années et été le dénominateur commun d’un ensemble de jeunes réalisateurs français au rang desquels Guillaume Brac, Justine Triet, Sébastien Betbeder ou encore Antonin Peretjako. Alors qu’il est à l’affiche en 2016 de Des nouvelles de la planète Mars de Dominik Moll, et aux côtés de François Damiens (voir notre article ici), retour sur la courte mais intense carrière cinématographique de cet “enfant terrible” et le type de rôles qu’on lui confie.
Les timides
Dans le formidable moyen-métrage Un monde sans femmes de Guillaume Brac (2012), il campait Sylvain, un jeune homme réservé qui louait sa maison picarde à Alt à deux jeunes femmes, une mère et sa fille, au charme desquelles il succombait. Entre autres séquences inoubliables, le film contient une scène dans laquelle Macaigne alias Sylvain fait une tentative d’approche auprès de la mère citée, au cours d’une promenade, lui prend la main et la garde maladroitement pendant quelques secondes, ne sachant que faire avec. Dans ce rôle, le metteur en scène d’ Au moins j’aurais laissé un beau cadavre se révèle très touchant, l’oeil fuyant et la voix hésitante. On retrouve cette timidité d’amoureux maladroit dans 2 automnes, 3 hivers dans lequel il se montre perpétuellement pas sûr de lui, en train de bégayer.
Les détraqués
Il y a un autre registre de jeu dans lequel Macaigne excelle : c’est celui du détraqué, ou du fou, celui qui perd la tête ou pète un câble – qu’on songe à La Bataille de Solférino, dans lequel son ex le considère comme fortement dangereux, ou Des nouvelles de la planète Mars dans lequel il pique d’impressionnantes crises de colère, manque de peu de tuer François Damiens à la hache et fait même un détour par l’hôpital psychiatrique. Autant l’acteur peut se montrer discret, autant il peut aussi se déchaîner et se transformer en bombe à retardement prête à exploser n’importe quel moment. L’acteur joue alors de son physique, de sa chevelure désordonnée et sa voix abîmée.
Les amoureux
Timides ou détraqués, les personnages qu’incarne Vincent Macaigne ont pour point commun de languir d’amour pour une femme – que ce soit le Vincent d’Une histoire américaine, qui va jusqu’à aller aux Etats-Unis pour tenter de reconquérir son ex, le Vincent des Deux amis qui a le béguin pour la (il faut dire) resplendissante Golshifteh Farahani, ou encore le Jérôme de Des nouvelles de la planète Mars qui en pince pour une socio-pathe rencontrée à l’asile. Il s’agit souvent d’un amour à sens unique, ou d’un amour à deux niveaux – par exemple le Maxime de Tonnerre qui se fait un film à propos de son histoire avec Mélodie, alors qu’on s’imagine qu’elle ne couche avec lui que “comme ça”.
Même s’il incarne souvent le même type de personnage ou deux types de personnages – l’amoureux timide et l’amoureux détraqué -, l’acteur dispose d’un assez grand éventail de jeu qui lui permet d’être tour à tour drôle, inquiétant et touchant, parfois à l’intérieur du même film voire à l’intérieur d’une même séquence. Si son omniprésence sur les écrans a pu dernièrement un peu agacer, on lui souhaite quand même un très bel avenir et on espère surtout que les réalisateurs auront à l’avenir plus d’imagination et oseront lui proposer des contre-emplois audacieux.
Vincent Macaigne grand metteur en scène Auteur réalisateur comédien français
Il est fort doué et sait répondre À toute société et demande On veut beaucoup de bonheurs et le voir partout et toujours , on aime ce grand Artiste français Vincent Macaigne
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