Deux ans après le reboot réussi (du moins c’est mon avis) de la saga Spider-Man, Marc Webb remet le couvert avec la suite de The Amazing Spider-Man. Le fan qui sommeille en moi était satisfait de ce reboot, en sera-t’il autant de la suite avec plus de méchants à l’affiche et quelques stars ?
Synopsis
Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville. Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui. Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.
Critique
CRITIQUE GARANTIE (DIFFICILEMENT) SANS SPOILERS
Alors que le 1er Amazing Spider-Man ne mettait en scène qu’un vilain en la personne du Lézard/Dr Curt Connors), le second affiche son lot de méchants : Le Rhino, Electro et le Bouffon Vert. Par le passé, la multiplication de méchants a souvent été synonyme d’échec (on se souvient des Batman de Schumacher, mais aussi de Spider-Man 3 de Raimi), donc il est justifié de craindre pour ce nouvel opus.
Sauf que visiblement, les scénaristes apprennent des erreurs des précédents, et finalement, certains vilains ne seront qu’anecdotiques, ou posés dans l’optique d’une éventuelle suite tournant autour des Sinister Six. Donc finalement, ces méchants sont plutôt bien amenés, offrant leurs lots de passage importants, toujours bien intégrés, malgré des effets spéciaux rappelant (trop) souvent une pub Sony ou l’écran de démarrage de votre téléphone mobile Xperia.
En parlant de Peter Parker, pouvons-nous ne pas mentionner Gwen Stacy ? Dans un style radicalement différent de celle de la bande-dessinée, elle garde un charme certain (merci Emma Stone), et sa relation avec Peter est particulièrement réussie. N’oublions pas que Marc Webb est le réalisateur de la réussie comédie romantique 500 jours ensemble. Il sait donc y faire pour raconter des histoires d’amour qui vont et viennent. Et cette facette du film est vraiment réussie, offrant une profondeur au film bienvenu que le 1er n’avait pas
Alors oui, certaines scènes seront pour des puristes du cinéma gnan-gnan ou tirées par les cheveux. Sauf que ces scènes sont faites pour les fans du comic book, et qu’à ce titre, elles sont particulièrement jouissives pour eux (et j’en sais quelque chose). Une très bonne adaptation encore de Spider-Man et de son univers pour Marc Webb, même si l’ambition cinématographique est moindre que chez Raimi.