Près de 14 ans après la sortie de Bienvenu à Gattaca, classé dans notre top 10 des films de Science-Fiction, Andrew Niccol revient sur le devant de la scène avec Time Out (In Time en version original). Les attentes sont énormes car le scénariste/réalisateur/producteur a mouillé dans quelques uns des meilleurs films de la décénie : Lord of War, True Man Show (scénario) ou encore le Terminal (scénario et production). Bref, il ne s’agit pas d’un bleu sans légitimité à Hollywood. Pourtant le résultat est en demi teinte comme nous allons le voir.
Synopsis : Dans une société qui maitrise la modification génétique, tous les humains grandissent jusqu’à l’âge de 25 ans. Age auquel leur éternel jeunesse débute tandis qu’un compteur de temps commence à défiler sur leur bras. Si par malheur il atteint zéro, son porteur meurt d’une crise cardiaque. Aussi l’argent a laissé place à au temps dans les échanges commerciaux. Quand Will Salas, un pauvre vivant au jour le jour, apprend d’un membre des classes supérieurs que tout est fait pour réguler la population des quartiers pauvres en augmentant les prix et que ce dernier lui offre 100 ans à son compteur, il décide de mener sa révolution en menant un combat entre le Bonnie and Clyde et Robin des Bois…Toute la société s’oppose à lui et cette résistance du système s’incarne dans un Gardien du Temps.
Bien que la bande annonce ne nous ait pas induit en erreur, Time Out tient plus du thriller que du film de Science-Fiction. Toujours un regard sur le chronomètre, nos héros s’engagent dans une course poursuite au rythme soutenu qui traverse les sujets de Science-Fiction sans jamais vraiment les explorer. Le thème du film s’y prête parfaitement, mais Andrew Niccol n’a pas la même dextérité dans ce genre que dans les films plus posés. Aussi certaines scènes manquent de qualité et prêtent parfois à rire. A titre d’exemple, une scène de bras de fer (où celui qui a le dessus absorbe le temps de l’autre) a déclenché une crise de fou rire et d’applaudissements dans la salle…Mais le plus grave dans ce choix est qu’Andrew Nicol ne crée aucune ambiance ni atmosphère comme il en existait dans Bienvenu à Gattaca ou dans Lord of War. Bien que ce soit le sujet du film, on a du mal à compatir avec la population vivant au jour le jour.
Ce manque d’atmosphère découle aussi des acteurs pas forcément au niveau. En premier lieu Justin Timberlake vous donnera envie de zapper lorsqu’il pleurera la mort de sa mère…Si il n’est pas mauvais quand il est dans l’action, il se retrouve peu convaincant quand il s’agit de jouer. Amanda Seyfried, qui incarne une riche héritière amoureuse de Will Salas, a un regard vert et hypnotisant ainsi que des jambes de rêve qui ne laisseront personnes indifférents mais ne relève pas de beaucoup le jeu d’acteur. Sans graves défauts mais sans superbe, ces deux acteurs ne nous entraînent pas dans l’univers.
Mais tout n’est pas noir dans Time Out. Ne serait-ce que pour Cillian Murphy, qui joue le Gardien du Temps, on en a pour son temps. Il incarne avec brio un personnage aux motivations ambiguës qui place la survivance du système au-dessus de toute justice. Une histoire qui n’est pas expliquée lie le père de Will au Gardien du Temps. Dans certaines scènes ce personnage a des allures de Rick Deckard dans Blade Runner. Rendu inhumain par sa chasse, il n’en est pas moins intéressant tant il est désintéressé par tout autre chose, y compris sa vie.
L’autre qualité de Time Out est la construction de l’univers. On reconnaît sans mal que Andrew Niccol s’est penché sur la question et n’a pas juste pondue une idée qui sonnait bien. Dans les grandes lignes, il y a cette idée que l’argent ne doit circuler que dans un sens des pauvres vers les riches, afin qu’aucune nouvelle personne n’accèdent à la véritable éternité. Dès que les richesses d’un quartier augmente ont y augmente les prix pour faucher une partie de la population. Andrew Niccol travaille aussi sur le thème de l’argent. Comment réagit-on lorsque l’argent devient réellement vital ? Quand on en a à foison ou pas du tout ?
En conclusion, on reprochera à Andrew Niccol de ne pas maîtriser les ressorts des thrillers et d’avoir laissé de côté sa capacité à créer une atmosphère. Le film est loin d’être ennuyeux ou désagréable mais ne laissera pas de souvenirs impérissables. On attend aussi avec impatience que Cillian Murphy nous revienne dans The Dark Night Rises dans lequel il incarne à nouveau le Scarecrow (Dr Jonathan crane).
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