3001, l’Odyssée finale
Arthur C.Clarke – 1997
Synopsis : « An 3001. Frank Poole, un des deux pilotes de l’astronef Discovery et héros de«2001, odyssée de l’espace», est retrouvé dans l’espace par un prospecteur, ayant survécu à mille ans d’hibernation. Ranimé et soigné, il découvre l’univers de ce début du quatrième millénaire. »
Mon avis : 2001, l’Odyssée de l’espace est une œuvre majeure de la science-fiction au cinéma, un film inébranlable autant au niveau visuel que scénaristique. Rappelons malgré tout que Stanley Kubrick a travaillé très étroitement avec Arthur C.Clarke afin de réaliser le film et écrire le livre de 2001. Stanley Kubrick n’a pas été plus loin que 2001 (et vu le chef d’œuvre, il n’a pas eu tord), mais Arthur C.Clarke a crée une vrai continuité de l’histoire avec ces quatre odyssées, 2001, 2010, 2061 et 3001. Alors qu’au cinéma nous n’avons vu que 2001 et 2010 (bien loin du chef d’œuvre de Kubrick), il est probable de s’interroger sur la viabilité de 3001. Pourquoi pas 2061 ? Tout simplement car c’est une œuvre assez plate, sans réelles interrogations métaphysiques sur l’homme, c’est en fait une simple découverte du satellite Europe (rappelez vous du message de la fin de 2010 : “ALL THESE WORLDS ARE YOURS, EXCEPT EUROPA. ATTEMPT NO LANDINGS THERE.“). 3001 lui nous parle du retour de Franck Poole, perdu dans l’espace dans 2001 et revenant sur Terre (son corps ayant été récupéré errant dans l’espace puis ranimé). Ce dernier est confronté à plusieurs problèmes : Le premier est de comprendre ce monde qu’il a quitté il y a un millénaire, le second est de comprendre ce qui est arrivé à David Bowman et enfin de sauver la Terre. Beaucoup d’explications sont données sur le monolithe et sa justification dans l’espace. Le travail sur la visualisation du monde en 3001 (avec ses quatre grandes tours) et la recherche du partenaire perdu étant devenu une sorte d’avatar de l’intelligence du monolithe donne une richesse à 3001 qui mériterait de le voir porter sur grand écran.
Erreur dans l’article sur Fondation:
Hari Seldon ne veut pas réduire a un siècle la période de barbarie, mais un millénaire! 😉