Final fantasy 7 est considéré par de nombreux joueurs come le plus grand jeu vidéo de tous les temps. Premier Final Fantasy sorti en Europe, il aura marqué toute une génération de joueurs.
A défaut d’offrir un remake de cet épisode comme les fans le réclament, Square Enix a décidé de lancer une compilation tournant autour de ce fameux Final Fantasy 7. Crisis Core : Final Fantasy 7, Action-RPG disponible sur PSP, en est le quatrième opus. Il s’agit d’une préquelle à l’aventure que les joueurs ont pu vivre dans Final Fantasy 7 sur Playstation.
Dans Crisis Core, le joueur incarne Zack, jeune soldat plein d’ambition, au cours des 7 années qui ont précédé les évènements de FF7. Très vite, notre héros fera ses preuves sur le terrain et rejoindra l’élite des combattants, dont un certain Sephiroth, héros légendaire à cette époque et futur plus grand méchant de l’histoire du jeu vidéo. Zack vivra alors des évènements qui le marqueront à jamais. Au début de l’aventure, sa personnalité est très proche de celle d’un Tidus (héros de FF10), plein de tchatche et un peu tête à claque. Mais les années vont en faire un homme beaucoup plus posé et sage.
Le scénario est clairement le point fort du jeu : L’intrigue tourne autour du parcours chaotique de trois héros du Soldat, Angeal, Sephiroth et Genesis, tout en revenant sur l’incident de Nibelheim, passage obligé dans l’histoire de Zack. Les enjeux sont complexes tout en apportant des éclaircissements sur des mystères restés sans réponse dans Final Fantasy 7. La plupart des personnages sont suffisamment bien traités pour être intéressants. Angeal, nouveau venu dans la saga FF7, remporte tout de suite l’adhésion. Genesis, le « vilain » de Crisis Core est un peu moins est un peu moins intéressant mais reste tout de même un méchant tout à fait intéressant. Enfin, les personnages issus de Final Fantasy 7 comme Aerith et Sephiroth sont à la hauteur de la légende. On regrettera peut être de ne pas voir plus de personnages issus de FF7.
Mais là ou le bât blesse, c’est bien au niveau du gameplay. Le système de combat, entre Kingdom Hearts et F12, tout en reprenant les matérias de FF7, est plutôt bien foutu. Le point noir est la linéarité du jeu. On est pas réellement dans un RPG dans le sens ou il n’y pas d’exploration. On traverse des décors familiers avec le sentiment de frustration terrible que l’on ne peut pas se balader comme on le souhaite, prendre le temps de redécouvrir ces lieux. Tout est fermé et il faut suivre une direction. Pire, les trois quarts du jeu se composent de missions optionnelles sans intérêt qui reprennent systématiquement les mêmes décors. Avec du recul, on se dit que ce gameplay a été pensé pour la PSP et que ses limites sont en fait des qualités. Si on a un peu de temps devant nous, on avance dans l’intrigue principale. Si on veut juste faire passer plus vite un trajet en métro ou en bus, on fait quelques missions. Un vrai jeu de nomade en fait !
Pour conclure, je dirais que Square Enix a conçu un jeu assez particulier qui ne ravira pas forcément les non initiés à FF7. En revanche, les fans de la saga devraient pouvoir vivre un très belle expérience malgré les limites évidentes du soft.