Numéro 1 – A la Merveille
A la Merveille de Terence Malick
Synopsis
Même s’ils se sont connus sur le tard, la passion qu’ont vécue Neil et Marina à la Merveille – Le Mont-Saint-Michel – efface les années perdues. Neil est certain d’avoir trouvé la femme de sa vie. Belle, pleine d’humour, originaire d’Ukraine, Marina est divorcée et mère d’une fillette de 10 ans, Tatiana.
Désormais, le couple est installé dans l’Oklahoma. Leur relation s’est fragilisée : Marina se sent piégée. Dans cette petite communauté américaine, elle cherche conseil auprès d’un autre expatrié, un prêtre catholique nommé Quintana. L’homme a ses propres problèmes : il doute de sa vocation…
Marina décide de retourner en France avec sa fille. Neil se console avec Jane, une ancienne amie à laquelle il s’attache de plus en plus. Lorsqu’il apprend que rien ne va plus pour Marina, il se retrouve écartelé entre les deux femmes de sa vie. Le père Quintana continue à lutter pour retrouver la foi. Face à deux formes d’amour bien différentes, les deux hommes sont confrontés aux mêmes questions.
Notre avis
Réaliser des films d’une grande beauté formelle et souvent à la limite de l’ésotérique comporte un risque grand : celui d’être du mauvais côté de la ligne blanche, et donc de rendre un film « perché », avec encore moins d’intérêt qu’un beau timelapse de 2h. C’est l’erreur de Terence Malick sur A la Merveille qui décroche avec succès le flop 1 de 2013 d’Oblikon. Un film long, plein d’allusions sans justifications à la vie spirituelle, le tout entrecoupé de timelapses infinis. Ah, et il manque aussi une histoire, une vraie.
Voir la suite, les flop 5 de chaque rédacteur !
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On peut aussi noter un Gatsby le magnifique loin d’être bon.
Mille fois oui pour Only God Forgives qui aurait selon moi mérité d’être beaucoup plus haut dans la liste. Un authentique navet, prétentieux et stupide. Je lui avais mis son petit taquet ici : http://momentcritique.wordpress.com/2013/05/28/only-god-forgives-nicolas-winding-refn/
The Bling Ring mérite aussi largement sa place sur le podium au rang des films dont la vacuité n’a d’égal que la prétention.