Critique de Twilight chapitre 5: révélation, 2ème partie

Chapitre final de la grande saga Twilight, qu’attendre de cette conclusion de l’histoire d’amour (presque) impossible entre Bella et Edward ?

Synopsis

Après la naissance de sa fille, Bella s’adapte peu à peu à sa nouvelle vie de vampire avec le soutien d’Edward.
Les ennuis commencent quand une de leurs cousines du clan Denalli voit en Renesmée un enfant immortel (ce qui est interdit) et dénonce les Cullen aux Volturi. Les visions d’Alice permettent à la famille d’Edward de se préparer à l’affrontement inévitable en appelant des témoins pour certifier la nature hybride de Renesmée.

Critique

La première partie du film montre la nouvelle vie de Bella et expose ses nouveaux « pouvoirs ». Dans le même temps, Renesmée grandit plus rapidement qu’un enfant normal. La révélation de l’imprégnation de Jacob pour la fille de Bella est le moment drôle du film, le seul il faut dire et encore quand ça ne tombe pas à plat (la réaction de Bella quand Jacob surnomme sa fille Nessie, même nom que le monstre du Loch Ness). La première moitié du film est calme pour ne pas dire ennuyeuse. Kirsten Stewart n’est pas du tout crédible en mère. Sa nouvelle nature vampirique, en revanche, est bien amenée et assez intéressante à suivre.

Le rassemblement des témoins qui suit à travers le monde est un passage intéressant. L’aspect mythologique des vampires à différents endroits sur terre aurait cependant gagné à être plus creusé. Au lieu de ça, nous avons droit à une énième déclaration débordante de mièvrerie entre Edward et Bella. Le scénario est plutôt léger et certaines phrases complètement ridicules (Bella: « J’étais née pour être un vampire. » ). Le jeu d’acteur sonne faux sur ce type de phrase, tellement clichée,  apportant un côté niais au film qui n’en avait  déjà pas besoin
Bella, pas très futée d’ailleurs, met trois plombes  à comprendre l’indice laissé dans le message d’Alice sur une page du Marchand de Venise. Mais on ne demande pas à Twilight d’être crédible…

Heureusement comme la plupart du temps dans ce genre de films, les meilleurs personnages sont les méchants et on ne déroge pas à la règle. Michael Sheen s’en sort très bien. Probablement le seul bon acteur du film ou alors peut-être est-ce lui qui a le seul bon rôle. Les autres Volturi (Jane et Alec) apparaissent trop peu et c’est bien dommage. Creuser les méchants à défaut de la relation Edward & Bella aurait pu être une bonne solution pour sortir cet épisode du côté un peu mièvre du reste de la saga . Dans ce volet, les Volturi n’apparaissent que dans la dernière partie or ce sont eux les plus charismatiques.

L’affrontement tant attendu entre Cullen/Volturi, seul moment d’action du film, ne déçoit pas. L’entrée des Volturi est magistrale. La bataille l’est tout autant avec beaucoup de têtes qui tombent (au sens propre   !). Un switch, certes facile mais surprenant, met fin à la bagarre. Dommage que le générique ne débouche pas à la fin de cette dernière. Au lieu de ça, nous avons droit à un tête-à-tête mielleux entre Bella et Edward dans un magnifique champ de fleurs, tête à tête qui est presque une parodie à lui-seul de Twilight… Bella lui montre l’étendue de ses nouvelles capacités et nous en profitons pour avoir un flashback depuis le début de leur rencontre. Ce qui n’est pas très sympa pour le couple d’acteurs vu que cela confirme leur absence de jeu et un nombre d’expressions faciales très limité.

Il faut probablement être une adolescente de 15 ans pour apprécier le film. Passé cet âge, mieux vaut le prendre au 3è degré minimum… Si vous voulez de vrais vampires, moches et méchants, une  histoire d’amour, une bande de potes et de l’humour: regardez Buffy !

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