Trois ans après le très réussi Somewhere, Lion d’or à la Mostra de Venise, Sofia Coppola est de retour à Cannes avec un film plus dans l’esprit du reste de sa filmographie. Superficiel et vain, The Bling Ring est son film le moins réussi avec Marie-Antoinette.
Synopsis
À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par le people et l’univers des marques traque via Internet l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le “Bling Ring”.
Le film commence plutôt bien. On découvre les adolescents dans leur environnement quotidien, surtout le lycée mais aussi le domicile familial pour certains. Les images sont belles, et le rendu “surexposé” renforce la notion de pureté, d’innocence de ces adolescents. On pense un peu au style de Gus Van Sant. Au fil du récit et des délits commis par la bande, cette ambiance va laisser place à quelque chose de plus sombre. C’est simple mais c’est plutôt efficace. L’incrust de photos et autres pages facebook tout au long du film passe plutôt bien et rentre dans le cadre du propos. En revanche, on peut se demander pourquoi ajouter des séquences en mode “journal tv” et surtout des interviews qui ne collent pas trop à l’ambiance. Sans doute un bon moyen de mettre en avant le travail de la journaliste de Vanity Fair, dont l’article sert de base au film. Mais cela n’apporte strictement rien.
Ce qui gène le plus, c’est surtout la répétition des séquences. Pendant une bonne heure au milieu du film (sur une durée d’1h30), on passe d’une maison à une autre avec toujours les mêmes situations qui se répètent peu ou prou. Au bout de 2 ou 3 maisons, on aimerait que le film avance, passe à autre chose, creuse un peu les personnages ou ce qui les amène à faire cela. Si on sent par-ci par-là des attaques faites aux parents des adolescents, c’est fait avec si peu de finesse, et sans entrer dans les détails, que cela ne sert à rien.
Lorsque la fin du film arrive enfin, le ton change un peu et on découvre l’après de ces adolescents. Seulement, de courtes séquences l’avaient déjà montré au début du film, et finalement cette fin ne sert à rien.
Au final, Sofia Coppola renoue avec le pire de son cinéma, que l’on avait déjà pu voir avec Marie-Antoinette : Un film profondément creux, voulu original par un regard nouveau. Le problème est qu’on a déjà vu de nombreux films, réussis eux, traiter de l’adolescence. Et pour ce qui est de la génération actuelle, on est bien loin du brio d’un Springbreakers, plus difficile d’accès mais aussi bien plus travaillé que ne l’est ce Bling Ring.
Merci de ta critique, cher Baby Star ; toujours aussi carré et intègre contrairement à mes anciennes envolées lyricoreulou. Mais je ne suis pas d’accord avec toi !!! Rogntundju !! “Somewhere” était une sorte de Californication format long métrage !!!
Bling the ring ,faut avouer j’ai vue le premier film sortie en 2010 je crois et croyez moi est mieux que le 02.Certe,je n’approuve pas le choix de soffia coppola d’avoir opter de refaire ce film bref je ne m’attarde pas dessus .J’ai juste vue pour le fun (qui ne reverais pas de voir la maison des stars mais certainement pas les voler …..
passer de somewhere (film que peu comprennent mais qui a un message profond) de,lost in translation a bling the ring franchement (whyyyy)..