Ça, IT, explication des films cultes et du livre de Stephen King

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Le rituel de Chüd et explication de la fin du film

it_ca_1990_beverlyPour vaincre It, nous assistons dans l’œuvre de Stephen King à un rituel ancien nommé Rituel de Chüd. Par ce rituel qui s’avère être un combat de volonté, une bataille télépathique où les enfants du club des losers peuvent affronter presque d’égal à égal It.

Encouragés et suivis par la Tortue / Maturin, les enfants peuvent alors s’imposer face à It, en poussant leur volonté au-dessus de la puissance de la Bête.

Dans le téléfilm, le Rituel de Chüd n’est pas mentionné en tant que tel, mais on peut tout à fait l’assimiler au moment où les enfants s’étreignent afin de pouvoir lutter contre Ça. C’est à la suite de cette actions qu’Eddie Kaspbrak décide de croire que ce qu’il y a dans son inhalateur est de l’acide. En y croyant tout en le pulvérisant sur Pennywise, il l’affaiblira suffisamment pour que Bev puisse le blesser gravement avec le projectile en argent.

C’est d’ailleurs en cela que le téléfilm de 1990 est très fort : la psychologie a une place extrêmement importante dans le récit fantastique. Les jeunes adolescents imposent aux spectateurs leurs visions, leurs peurs, mais aussi les alternatives possibles contre Ça ! Le téléfilm pousse donc plus loin que le film de 2017 le côté mystique et fantastique de la présence du monstre sur Terre.

Le chapitre 2 de 2019 nous présente le Rituel de Chüd comme un rituel indien qui est – par défaut – un échec. Echec que Mike tente de déguiser en succès afin de faire croire aux Ratés qu’ils peuvent vaincre It par un rituel spécifique. Au-delà du rituel, c’est donc le fait d’y croire, et donc la capacité à « tordre » la réalité des Ratés qui peut vaincre It. Ce qui est d’ailleurs ce qui se produit dans le film au final. Mathurin/la Tortue ne fait cependant que quelques apparitions fortuites (un Légo dans le Chapitre 1 de 2017, une tortue dans la salle de cours de Ben dans le Chapitre 2 de 2019) et n’a pas l’impact qu’il a dans le livre au cinéma.

It, Ça, le clown est-il mort à la fin du film ?

Rien de tout cela n’est présent dans le film de 2017, les enfants se contentent de frapper Ça en disant qu’ils n’ont pas peur de lui. Si au final, la relation est la même (ils ont vaincu Ça psychologiquement), l’impact n’est pas le même quant à l’éventuel Rituel de Chüd. Le Chapitre 2 le dénigrera donc aussi à sa manière.

Clairement, pour ceux qui connaissent le livre et le téléfilm de 1990, It n’est pas mort ! Le Chapitre 2, suite du film de 2017 montre le retour du clown. Lors de la séquence de mise à mort de It, dans les égouts, le groupe de Looser ne fait finalement qu’abîmer le clown.

Il n’est pas mort et loin de là ! Sa chute au fond des égouts n’est que synonyme de blessure profonde qui va mettre du temps à se cicatriser. Et la bande de looser s’en doute bien : leur pacte de se réunir de nouveau si It, le Clown Pennywise revenait, ils reviendraient aussi.

A voir comment la suite de Ça – Chapitre 2 – va traiter le sujet !

Lire la suite : les références cinématographiques du film de 2017

Vous avez d’autres explications ? D’autres théories ? D’autres pistes de réflexion ? Laissez donc un commentaire !

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6 comments
  1. Une des formes de Ça est aussi un œil géant qui apparaît dans les égouts en 1958 dans le livre.

  2. Bonjour je vous donne la définition du ça Définition du ça

    C’est le pôle pulsionnel de la personnalité, la partie la plus chaotique et la plus obscure. C’est entièrement le domaine de l’instinctif, du biologique qui ne connaît ni règles de temps ou d’espace, ni interdits. Totalement inconscient, il est régi et dirigé par le seul principe de plaisir. De ce fait, les choses les plus contradictoires peuvent y exister et cohabiter. Donc voilà pourquoi le film s’appelle comment la réponce du film est dans le titre ! Sa montre que le clown fais parti de l’imaginaire des enfant dite moi ce que vous en pencé merci

  3. Il y a une autre dimension aussi que l’on peut aborder sur « ça ».
    Un clown qui enlève des enfants fait écho à un certain Gacy… Ayant lu plus d’un Stephen King, il a ce truc de s’inspirer du réel en incluant une part de fantastique.
    Pour moi « ça » aborde donc aussi la pédophilie, à travers un prédateur qui joue sur la peur infantile pour attirer à lui des enfants « paumés, ratés ».
    Un monstre qui, apparaît dans la conscience de l’enfant, sous la forme qui l’effraye le plus mais qui paradoxalement attire aussi.
    Voilà une analyse qui mérite d’être développée.

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