Ça, IT, explication des films cultes et du livre de Stephen King

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Ça / It, les références cinématographiques du film de 2017

Le film de 2017 est bourré de références cinématographiques qui sont tout sauf fortuites.

carrieLes plus simples sont celles de Superman et Carrie. Effectivement, quand Bev détourne l’attention du pharmacien, elle n’hésite pas à lui dire qu’il ressemble à Clark Kent avec ses lunettes. 1988 marque la fin de la première saga Superman au cinéma (le 4e étant sorti en 1987). Il n’empêche que cela reste un monument de cinéma, et donc normal d’être cité par un enfant à cette période.

Carrie est clairement une référence glissée par Andy Muschietti dans la scène de la salle de bain. Bev, recouverte de sang et pleurant rappelle clairement la scène clé de Carrie. Carrie qui, avant d’être un film était… un roman de Stephen King !

On retrouve également d’autres clins d’oeils plus visibles, comme l’affiche de Beetlejuice (film de Tim Burton sorti en mars 1988) dans la chambre de Bill. Beetlejuice peut avoir servi d’inspiration à Muschietti notamment dans la scène où Pennywise devient géant, ainsi que dans sa manière très stop-motion de se déplacer lors de la scène où Ben est poursuivit par un cadavre décapité. Et du coup, décapité, comme dans Sleepy Hollow qui est aussi de Burton !

batmanOn voit aussi Nightmare on Elm Street à l’affiche du cinéma. Si l’original est sorti en 1984, le 4e l’a été en 1988, et il est difficile de ne pas penser à Freddy quand on voit un serial killer fantastique sévir chez les adolescents d’une petite ville…

Le cinéma propose également à l’affiche l’Arme Fatale. Sorti en 1987, c’est un des rares films qui semble un peu décalé par rapport à l’univers et la temporalité de Ça… mais qui sait, peut-être y-a-t’il un message que nous n’avons pas vu (à part un hommage à Richard Donner en plus de Superman ?).

Enfin, le cinéma propose un second film de Tim Burton en plus de Beetlejuice déjà vu, et il s’agit de Batman. Sorti en 1989, c’est une indication claire sur l’appartenance de Pennywise à cet univers de clowns fous… d’ailleurs, son apparition à Bev dans la Citerne rappelle clairement la prestation de Jack Nicholson dans le rôle de l’antagoniste du Chevalier Noir de Gotham…

Lire la suite : Ça / It, ou le symbole de nos peurs

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4 commentaires
  1. Une des formes de Ça est aussi un œil géant qui apparaît dans les égouts en 1958 dans le livre.

  2. Bonjour je vous donne la définition du ça Définition du ça

    C’est le pôle pulsionnel de la personnalité, la partie la plus chaotique et la plus obscure. C’est entièrement le domaine de l’instinctif, du biologique qui ne connaît ni règles de temps ou d’espace, ni interdits. Totalement inconscient, il est régi et dirigé par le seul principe de plaisir. De ce fait, les choses les plus contradictoires peuvent y exister et cohabiter. Donc voilà pourquoi le film s’appelle comment la réponce du film est dans le titre ! Sa montre que le clown fais parti de l’imaginaire des enfant dite moi ce que vous en pencé merci

  3. Il y a une autre dimension aussi que l’on peut aborder sur “ça”.
    Un clown qui enlève des enfants fait écho à un certain Gacy… Ayant lu plus d’un Stephen King, il a ce truc de s’inspirer du réel en incluant une part de fantastique.
    Pour moi “ça” aborde donc aussi la pédophilie, à travers un prédateur qui joue sur la peur infantile pour attirer à lui des enfants “paumés, ratés”.
    Un monstre qui, apparaît dans la conscience de l’enfant, sous la forme qui l’effraye le plus mais qui paradoxalement attire aussi.
    Voilà une analyse qui mérite d’être développée.

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