#Deauville2023 Les docs de l’Oncle Sam

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Nuclear Now  

Synopsis

Avec un accès sans précédent à l’industrie nucléaire en France, en Russie et aux États-Unis, le cinéaste Oliver Stone explore la possibilité de surmonter les défis du changement climatique et de la précarité énergétique grâce à la puissance de l’énergie nucléaire.

Critique

Un documentaire qui soutient un point de vue clair, favorable au nucléaire, agrémenté de faits.

On aborde d’abord l’histoire, ce qui a généré les espoirs et les peurs. On parle de l’industrie pétrolière, du réchauffement climatique, des US, de la Russie, La Chine et la France… Une exhaustivité qui fait la force de l’argument, avec de nombreux faits et peu de zones d’ombre.

Face à un climat au bord du gouffre et à des obstacles presque insurmontables pour réaliser ce qui est nécessaire, le film nous montrer étape par étape, de manière convaincante, source et passionnée  que l’option nucléaire est plus qu’une option de second plan ou de transition.

La volonté d’Oliver Stone de diffuser un message d’espoir, optimiste, face au fatalisme apocalyptique actuel est bienvenu, même si certains risquent de refuser encore longtemps d’entendre les bienfaits de cette énergie. Il explore les croyances erronées et les faux récits de nombreuses personnes concernant cette source d’énergie qui constitue la réponse aux besoins énergétiques de la population sur terre, aujourd’hui et demain.

Oliver Stone nous rappelle l’esprit de progrès et de la capacité d’ingéniosité de l’esprit humain, pour une cause commune. Malgré la quantité d’informations fournies, c’est beaucoup plus accessible et facile à suivre que la BD « Le monde sans fin » qui retranscrit le message de Jean-Marc Jankovici. Après, ça ne coûte pas grande chose de voir le film, lire la BD, et aller chercher les arguments anti-nucléaires, bien pauvres, pour se faire son propre avis.

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100 ans de Warner Bros.

Synopsis 

Un regard his­to­rique sur l’héritage de l’un des grands stu­dios amé­ri­cains. Ce docu­men­taire explore l’origine, l’évolution et la lon­gé­vi­té du stu­dio War­ner Bros., d’une affaire de famille à un géant mon­dial, à l’occasion de la célé­bra­tion de son 100ème anni­ver­saire cette année.

Critique

100 ans de Warner Bros. est une série documentaire en 4 partie autour… de l’histoire de la Warner Bros. De la naissance du studio fondé par 4 frères dans l’Hollywood foutraque des années 1920 à la déferlante des films DC Comics des 10 dernières années, ce sont les 100 ans de la Warner (fondée en 1923) qui défilent devant nos yeux.

Séparé en 4 épisodes donc, nous allons donc revivre chaque grande époque de cette major du cinéma. Difficile en effet de mentionner la Warner sans parler du premier film parlant, Le Chanteur de Jazz qui révolutionnera le cinéma en 1927, sauvant le jeune studio de la faillite… tout en lui coûtant un de ses fondateurs. L’histoire s’écoulera ensuite autour des différentes phases du cinéma. La surpuissance des studios des années 30/40/50, avec notamment LE succès du film Casablanca en 1942. L’arrivée du studio d’animation (pour contrer un certain Walt D.) qui verra naître les personnages mythiques de Bugs Bunny, Daffy Duck et consorts.

Avec l’avancée de l’histoire, c’est également l’arrivée du nouvel Hollywood qui marque la fin des fondateurs historiques (Jack Warner quitte le studio en 1966) et l’arrivée de quelques jeunots comme Stanley Kubrick, Sidney Lumet, Francis Ford Coppola ou encore Georges Lucas. L’histoire continuera avec les grands films des années 80-90 et enfin, les grandes sagas comme DC Comics ou Harry Potter.

Le documentaire passera également sur les tribulations de la société, entre les conflits entre 4 frères, les diverses fusions & acquisitions, l’intégration aux groupes comme Seven Art, AOL, Time Warner etc… mais également les échecs comme la faillite d’Atari.

Si le documentaire va vous donner envie de revoir environ 784 films que vous avez soit manqué, soit déjà vu, on ne peut que sourire néanmoins à certaines facilités dans le message. Car oui, étonnamment, un film sur la Warner produit par la Warner avec des interviews de gens de la Warner n’est pas tout à fait de la plus grande objectivité. Le brief reçu par Leslie Iwerks était clairement de dire : la Warner est rebelle, a toujours été pour l’inclusion et la diversité et a toujours été pionnière dans les nouvelles tendances. Alors oui, on ne peut pas retirer à la Warner le Chanteur de Jazz, les films de Kubrick ou son incursion dans le monde des super-héros avec le Superman de Richard Donner ou le Batman de Tim Burton. Néanmoins, entendre que c’est un studio qui a toujours été du côté de la création et la nouveauté pendant la grève des acteurs et scénaristes et où le 37e film DC Comics est un échec cuisant ne peut que faire sourire et remet l’église au milieu du village. 

Le documentaire n’en reste pas moins intéressant, car au-delà de la Warner, c’est l’histoire du cinéma qui s’écrit, et force est de constater qu’on l’aime. Prendre 4 heures à naviguer dans l’histoire d’Hollywood est toujours un plaisir. Et même si ce n’est pas tout à fait objectif, on en profite néanmoins grandement.

100 ans de Warner Bros
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