Daniel Hall – Naissance d’un nouveau rêve
L’enfant des songes
Jacob Anderson incarne avec une justesse troublante ce Daniel adulte. Daniel qui est un mélange d’un enfant sur le plan émotionnel… et un Eternel sur le reste. Son Daniel Hall n’est pas une simple copie de Morpheus. C’est une entité fondamentalement différente, marquée par l’humanité plutôt que par la distance. Le fait qu’il ait été élevé par des humains, et non par Mother Night et Father Time y est pour beaucoup.
Ce qui frappe dès ses premières scènes, c’est sa capacité au pardon. Quand Lyta, rongée par la culpabilité, lui demande quelle fut sa faute dans cette tragédie, Daniel répond simplement : « Rien ». Cette réponse, d’une simplicité désarmante, marque une rupture fondamentale avec l’approche moralisatrice de son prédécesseur.
La sagesse de la jeunesse
L’interaction entre Daniel et Fiddler’s Green / le Lopin du Ménétrier révèle la maturité surprenante de ce nouveau Dream. Quand Daniel ressuscite les victimes de Lyta, Fiddler’s Green lui enseigne une leçon cruciale : certaines morts ont un sens, et les effacer reviendrait à vider les histoires de leur substance. Un message à la fois fort et poignant.
Face à cet échange avec le personnage incarné par Stephen Fry, Daniel l’écoute. Il apprend. Il grandit. C’est ici sa force, et exactement ce que Morpheus n’arrivait jamais à faire avant son emprisonnement. Cette capacité à évoluer, à remettre en question ses décisions, fait de Daniel un souverain potentiellement plus sage… ou en tout cas totalement différent, tout en étant très similaire à son prédécesseur.
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