Et (beaucoup) si affinités, une énième comédie romantique sur l’amitié (impossible) entre un homme et une femme ? Certes, mais ça ne l’empêche pas d’être réussie !
Synopsis
En se rendant à une soirée organisée par son meilleur ami, Wallace ne se doute pas qu’une rencontre va bouleverser sa vie. Son attirance pour Chantry a tout du coup de foudre. Une complicité immédiate s’installe avec cette jeune femme pétillante et à l’humour ravageur. Toutefois, il subsiste un petit obstacle aux prémices de cette belle histoire : Chantry est déjà en couple avec un dénommé Ben ! Elle propose donc à Wallace de sceller un tout autre pacte : devenir amis, et rien de plus. Au fil du temps, leur complicité ne fait que grandir et Wallace se retrouve vite confronté à un vrai dilemme : doit-il s’en tenir à sa promesse ? Faire en sorte que Chantry quitte Ben ? Faire semblant de se satisfaire de cette situation bancale ou bien tenter de la conquérir, au risque de la perdre ? Leur relation amicale va être mise à rude épreuve : mais un homme et une femme peuvent-ils réellement être amis ?
Critique
L’amitié homme-femme : un mythe ?
Et (beaucoup) plus si affinités pourrait, en quelque sorte (et toute valeur culte mise à part) être le Quand Harry rencontre Sally de notre époque.
Bien évidemment le film répond à la question. Je vous laisse deviner mais ce n’est pas très dur de deviner…
L’histoire est vieille comme le monde mais est en meme temps intemporelle. C’est peut –être cliché et déjà vu mais c’est le genre d’histoire qui parle à tout le monde et qu’on a tous, plus ou moins, vécu.
Un garcon tombe amoureux d’une fille déjà prise. Ils décident d’être amis. Evidemment, le mec a toujours l’idée de conquérir la fille. Quoi de mieux que l’amitié pour y aller en douceur.
Un point original dans ce film : pour changer des éternelles comédies romantiques qui se passent à New York ou à Los Angeles, Et (beaucoup) plus si affinités se passé à Toronto. Donc oui, on est toujours dans le theme de la romcom urbaine et branchée mais les personnages sont moins prise de tête et plus naturels. Les dialogues sonnent justes : oui c’est toujours la première sensée concernée qui est la dernière au courant que le gars craque pour elle depuis les lustres.
Le casting est très mignon. J’ai un gros faible pour Zoé Kazan, qui est une Zoey Deschanel indie, moins jolie mais beaucoup de charme. Daniel Radcliffe nous fait oublier Harry Potter en looser éperdument amoureux.
Mention spéciale : Adam Shriver qui nous fait bien rire mais qui jouera bientôt, peut-être, un méchant dans le prochain Star Wars.
Et plus (beaucoup) plus si affinités est une jolie comédie romantique, pas trop cheesy, et dont on se demande réellement si elle finira bien. Quoique, je suis assez naïve et je crois toujours ce que l’on veut me laisser croire.
Bref, pour une soirée entre meufs mais les mecs pourraient se sentir concernés !