Encore une suite certes, mais pas que puisqu’il s’agit du troisième volet de American Nightmare. La différence avec les autres films du genre est que si le principe de la purge reste, l’histoire, elle, se renouvelle. Que le cauchemar commence…
Synopsis
Une sénatrice américaine se lance dans la course à l’élection présidentielle en proposant l’arrêt total de la Purge annuelle. Ses opposants profitent alors d’une nouvelle édition de cette journée où tous les crimes sont permis pour la traquer et la tuer…
Critique
Vous connaissez déjà le pitch, ou pas ! La purge a été instaurée il y a maintenant 25 ans. Durant une nuit, soit 12h, il est légal de tuer, autrement dit aucune conséquence. Cela permet de maintenir une certaine paix durant le reste de l’année, faible taux de chômage et de criminalité. L’objectif à peine caché est bien sûr de supprimer les plus pauvres pour que la société soit principalement composée de gens riches, beaux et puissants. Cette purge a été mise en place par les nouveaux pères fondateurs, au pouvoir depuis.
Seulement voilà, une jeune sénatrice, interprétée par Elizabeth Mitchell (que les fans de Lost auront reconnus) veut changer les choses. Comme on l’apprend très vite dans la scène d’introduction, elle a vu sa famille trucider sous ses yeux durant une nuit de purge. Une fois élue, elle compte l’abolir. Ce qui n’est évidemment pas au goût des NFFA (New Founding Fathers of America).
Bien sûr, ces derniers vont profiter de la purge pour se débarrasser d’elle… Mais c’est sans compter son garde du corps, aussi beau gosse que mutique, déjà présent dans Anarchy.
Au bout d’une vingtaine de minutes, on entre dans le feu de l’action et nous voilà partis dans une chasse à l’homme et un aperçu de la purge qui est chaque année toujours plus originale dans les manières de tuer (et un côté french touch avec la guillotine).
Le film est violent, mais on est tout de même content de voir les méchants de faire rétamer par les « gentils ». Gentils entre guillemets car rien n’est manichéen ici. La réalisation est prenante, scotché au siège et le coeur qui palpite. Heureusement, à la moitié du film, on a droit à quelques moments de répits où nos héros sont à peu près en sécurité.
La deuxième partie change un peu de rythme. Le thème de la purge passe au second plan et on est clairement plus dans le film d’action que d’épouvante. L’adrénaline est toujours présente mais on baisse d’un cran par rapport au début.
Parenthèse finale : il n’est pas du tout nécessaire d’avoir vu les deux premiers pour voir ce troisième opus, toutefois, je vous les conseille vivement. Chacun a un thème propre qui nous fait passer outre le concept de suite. Il se murmure que le quatrième American Nightmare raconterait la première purge et sa création. Vivement le prochain 21 mars ! 😉