La fin de la saison 3 posait très clairement les bases d’un renouveau avec en star Carrie Mathison, Saul Berenson et Andrew Lockhart. L’absence du anti-héros Nicholas Brody risque de peser lourd sur la série.
Comment les scénaristes vont-ils s’en sortir ? Quoi de nouveau dans cette saison ? Quelles intrigues vont émerger ? De nouveaux lieux d’actions ?
C’est reparti pour un tour !
Autant le dire, ce retour de Homeland est réussi. La trame Brody est éteinte, totalement pour le moment. Restent les souvenirs d’une amante et d’une mère encore troublée.
La force de cette série est de montrer le « mal » partout. Il n’y a pas de gentils ni de méchant. Cette nouvelle saison s’ouvre sur des atrocités dans les deux camps, la balance penchant plutôt du côté de l’occident.
Sur le fond, les scénaristes n’ont pas inventé grand chose mais l’ensemble est cohérent, contemporain, intelligent. Le récit prend son temps sur ce double épisode en deux parties. A l’heure du numérique, des vidéos virales et autres technologies, ce redémarrage de Homeland trouve le juste ton et s’adapte à un public qui était arrivé à bout de souffle en fin de saison 3.
Il est cependant fort à parier que le rythme va s’accélérer dans cette traque à l’information. Car le scénario est basique : une fuite, un meurtre, des secrets, Carrie Mathison est sur le coup. En espérant que la dynamique porte plus sur les actions locales de la CIA au Pakistan que dans les bureaux du Directeur Lockhart.
A suivre.
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