Ça, IT, explication des films cultes et du livre de Stephen King

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Les origines de Ça / It : qu’est-il ? qui est-il ? qui est Pennywise ?

it_ca_pennywise_egoutsOn découvre lors de l’introduction du film Ça sous sa forme la plus célèbre, celle de Pennywise (en V.O) ou Grippe-Sou (en VF), le clow dansant (et maléfique). Celui qui offre des ballons aux jeunes enfants, tantôt caché dans le linge séchant dans le jardin, tantôt dans une bouche d’égoût…
Cependant, on se rend compte au fur et à mesure que Ça prends différents visages, liés aux peurs des différents personnages du club des ratés. Au-delà même de cela, on peut dire que Ça prend le visage de notre peur la plus grande, car c’est d’elle qu’il se nourrit quand il sort d’hibernation.

Ça (que nous appellerons It pour la suite de cet article) est, on le découvrira dans le macroverse (l’univers étendu de Stephen King), une entité immortelle venue de la nuit des temps bien avant la création de notre univers et de notre réalité. On le retrouve dans le cycle de la Tour Sombre de King où It est opposé à la Tortue ou Maturin, son pire ennemi. Là où Maturin apporte la vie, It apporte la destruction. Arrivée sur Terre il y a des millions d’années (ce que l’on découvre dans le livre lors du rituel de Chüd), It se cache sous terre à l’endroit qui deviendra Derry, dans le Maine.

Pourquoi It tue-t-il des enfants ? Est à l’origine de catastrophes ?

it_ca_film_pennywise_2017It se réveille justement tous les 27 ans et se nourrit de victimes qui ont été terrifiés en amont. C’est ainsi qu’il est plus simple pour lui de dévorer des enfants, ces derniers croyant plus à leurs peurs, et ces dernières étant plus facilement reproductibles. C’est également l’absence de peur, ou du moins le courage de les affronter qui est également sa faiblesse première. Sans peur de lui, sans croire en lui, il ne vous fera aucun mal. C’est pour cela qu’il ne dévore pas Bev dans la version de 2017 dans la citerne, et qu’il n’est pas visible des adultes comme la mère d’Eddie ou le père de Bev.

Si la citerne et les égouts constituent l’habitat principal de Ça, les films de 2017 et 2019 ajoutent de plus une localisation précise de son lieu de sorti avec la maison de Well House, et notamment son puit en sous-sol, raccord de tous les égouts de Derry.

Le téléfilm original de 1990 et le film de 2017 appuient d’ailleurs beaucoup sur de terribles catastrophes frappant la ville tous les 30 ans. Incendies dévastateurs, explosion d’usine, sérial killer…mais nous y reviendrons…

De la même manière, c’est en croyant une arme mortelle sur Ça qu’elle le devient. C’est le cas de l’inhalateur d’Eddie dans le téléfilm de 1990 ou des boucles d’oreille en argent dans le livre et le téléfilm.

Mais comment It peut-il s’y prendre pour tromper son monde ?

Lire la suite : les formes de Ça / It

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4 commentaires
  1. Une des formes de Ça est aussi un œil géant qui apparaît dans les égouts en 1958 dans le livre.

  2. Bonjour je vous donne la définition du ça Définition du ça

    C’est le pôle pulsionnel de la personnalité, la partie la plus chaotique et la plus obscure. C’est entièrement le domaine de l’instinctif, du biologique qui ne connaît ni règles de temps ou d’espace, ni interdits. Totalement inconscient, il est régi et dirigé par le seul principe de plaisir. De ce fait, les choses les plus contradictoires peuvent y exister et cohabiter. Donc voilà pourquoi le film s’appelle comment la réponce du film est dans le titre ! Sa montre que le clown fais parti de l’imaginaire des enfant dite moi ce que vous en pencé merci

  3. Il y a une autre dimension aussi que l’on peut aborder sur “ça”.
    Un clown qui enlève des enfants fait écho à un certain Gacy… Ayant lu plus d’un Stephen King, il a ce truc de s’inspirer du réel en incluant une part de fantastique.
    Pour moi “ça” aborde donc aussi la pédophilie, à travers un prédateur qui joue sur la peur infantile pour attirer à lui des enfants “paumés, ratés”.
    Un monstre qui, apparaît dans la conscience de l’enfant, sous la forme qui l’effraye le plus mais qui paradoxalement attire aussi.
    Voilà une analyse qui mérite d’être développée.

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