Le soleil étant loin d’être au beau-fixe, c’est un jour à aller se cacher dans les salles obscures… ce qui tombe bien, entre les hommages qui permettent d’avoir des sessions de rattrapage, la compétition et les premières, ce n’est pas ce qui manque !
Life de Anton Corbijn – Les Hommages
Nous n’allions pas laisser passer une matinée sans film et nous avons jeté notre dévolu sur Life, un séance de rattrapage dans la filmographie de Robert Pattinson. Le film raconte l’histoire de la rencontre entre Dennis Stock, photographe free-lance et James Dean. La fameuse photo sous la pluie dans Times Square, c’est lui.
Tout le monde connaît la très brève carrière de James Dean. L’idée était donc intéressante de s’attarder sur les liens tissés entre les deux hommes peu de temps avant que James Dean ne connaisse la célébrité qu’il allait avoir. Il allait aussi disparaître sept mois plus tard dans un accident de voiture après le tournage de la fureur de vivre.
Katie says Goodbye de Wayne Roberts – La Compétition
Katie says Goodbye est un film qui nous a laissé sur une impression bizarre. Derrière une très belle réalisation et une actrice principale tenant parfaitement son rôle, il est difficile de s’y attacher pour autant.
Du pitch à la première partie du film, on sent quelque chose de surprenant, mais toujours dans un style assez sympathique. La seconde partie sombre dans un côté “les malheurs de Sophie” et prends le risque de tomber du côté grotesque de tous les drames arrivants à notre pauvre Katie (et le tout en moins de 24h).
Enfin, on ne dira jamais assez tout le mal que peut faire un mauvais pitch (ou bande annonce) à un film. Il n’y a rien de pire que d’aller voir un film convaincu par telle bande-annonce ou résumé et de se retrouver avec tout autre chose (les fans du joker dans Suicide Squad savent de quoi je parle). Le ressenti sur ce film est donc d’autant plus mitigé.
Une suite qui dérange : Le temps de l’action de Bonni Cohen et Jon Shenk – Les Premières
On finit la journée sur la suite d’une vérité qui dérange, le film/documentaire d’Al Gore qui avait défié la chronique il y a maintenant 10 ans. Si vous trouverez notre critique complète ici, cela reste un documentaire sympathique, clairement à charge.
Evidemment, Al Gore se positionne un peu comme le super-héros du climat. Posture claire, mais parfois un peu too much par rapport au message initial du film.
Cela donne néanmoins envie de s’équiper en panneaux solaires et réduire notre empreinte carbone, et ce même à petite échelle. Et rien pour ça, c’est réussi !
Et voilà ! Après une grosse sixième journée, il est temps de se reposer et récupérer des forces… car demain, y’a Aronofsky !