Harry Potter, le dossier ultime sur la saga et les clés de son succès

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Un scénario complexe

Le scénario d’Harry Potter part sur des bases simples : des étudiants, une école, un duel manichéen. Cependant, de nombreuses références à l’histoire du XXe siècle, et notamment de ses années les plus noires sont présentes. C’est une des composante clés du succès de la saga d’Harry Potter. En effet, au-delà du monde magique et de là où il nous transporte, les questions soulevées par le duel Harry Potter / Lord Voldemort vont bien plus loin. La bataille du seigneur des ténèbres contre les “sang-mêlés” n’est pas sans rappeler les plus sombres heures du nazisme. De la même manière, l’accession de Voldemort aux plus hautes sphères du ministère de la magie afin de mener ses sombres desseins n’est pas sans clin d’œil à l’avènement d’Hitler en 1933.

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Enfin, la progression du personnage d’Harry Potter répond à deux fortes exigences scénaristiques : Une progression initiatique et une proximité forte avec sa némésis.

La progression, l’initiation d’Harry Potter suit une courbe classique : découverte du monde avec le spectateur avant de s’affirmer comme le sauveur du monde, perdu dans sa solitude de sauveur mais malgré tout appuyé de ses proches amis, qui, sans avoir son pouvoir, peuvent l’épauler. Cette progression initiatique on ne peut plus classique se retrouve notamment dans la progression de Luke Skywalker (accompagné de Han Solo et la Pincesse Leïa – Ron et Hermione et ayant pour mentor Obi-Wan Kenobi / Albus Dumbledore) ou encore dans celle de Neo de Matrix.

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Ajoutons à cela la proximité forte entre Harry Potter et Lord Voldemort, sa némésis, qui est un reflet des grands combats des comics notamment (tous les super-héros sont presque amis avec leurs némésis, que ce soit Batman & le Joker ou bien Spider-Man et le Bouffon Vert). Ils se connaissent et dans un sens ne font qu’un (d’ailleurs, la prophétie d’Harry Potter dit bien que “l’un devra mourir de la main de l’autre car aucun d’eux ne peut vivre tant que l’autre survit”). Le lien les unissant est certainement le lien le plus fort des films, au-delà de l’amitié que les personnages tissent entre eux. Un très bon exemple de ces liens a été donné par M.Night Shyamalan dans Incassable par exemple.

Lire le dernier facteur clé de succès : Le monde d’Harry Potter

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  1. Analyse bien faite, mais attention, il ne faut pas confondre certaines choses. Par exemple, les horcruxes et les reliques de la mort sont deux choses complètement différentes! Il ne faut pas mélanger sa. De plus, si l’on a pas lu les livres, il est vrai qu’il est difficile de comprendre certaines choses. Cependant, avant de dire que quelque chose est mal expliqué d’un film à l’autre, il faut vérifier si elles le sont mieux dans le film. En effet, certains éléments restent vagues dans les livres, pour être expliqué plus tard, ou pour laisser libre cours à l’imagination du lecteur. Je suppose que se doit être de même dans les films. Je pense donc qu’il serait dommage de parler d’un film sans avoir étudier le support d’origine de ce film, ici, les livres d’Harry Potter.

  2. J’avais oublié, ce qu’il faut comprendre aussi dans le 6e opus de Harry Potter, ce que cherche à savoir Dumbeldore n’est pas le mot horcruxe, mais de savoir combien cherchait à en créer Voldemort, pour savoir combien il faudrait en détruire pour l’éliminer. J’ai vu le film avant d’avoir lu le livre, et j’avais pourtant facilement compris cela. Cependant il est vrai que ce film nous laisse un peu sur notre faim, puisqu’il y a normalement un grand hommage à Dumbledore à la fin avec son enterrement, digne de ce nom, que l’on ne retrouve pas non plus au début du septième.

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