Harry Potter, le dossier ultime sur la saga et les clés de son succès

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Une technique parfaitement maîtrisée

Les raisons de ces succès au box-office sont en partie dues à une technique parfaitement maîtrisée. Technique marketing tout d’abord avec une promotion démarrant très tôt et des films sortant toujours avant les grandes périodes de vacances (novembre ou juin/juillet), assurant donc un fort remplissage des salles.

Mais ce n’est pas tout, malgré un choix de réalisateurs discutable, il faut tout de même avouer qu’ils correspondent chacun bien à l’esprit du Harry Potter qu’ils ont réalisé. Ainsi pour les premiers Harry Potter assez enfantins (Harry Potter à l’école des sorciers et Harry Potter et la Chambre des secrets), c’est Chris Colombus qui s’y est collé. Réalisateur de nombreuses comédies (Maman, j’ai raté l’avion, Madame Doubtfire), Chris Colombus sait réaliser des films légers qui plaisent aux enfants…comme aux parents. Ce qui était clairement le but recherché par les producteurs d’Harry Potter.

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Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban a été confié à Alfonso Cuaron sur la proposition de J.K.Rowling qui avait aimé son adaptation du roman La Petite Princesse. Laissé plutôt libre dans son adaptation et ayant fait apparaître des indices aux futurs livres (et donc films), Alfonso Cuaron a rendu une copie très propre et amusante, flirtant avec l’esprit du livre et offrant ainsi un Harry Potter riche en clins d’œil mais toujours parfaitement réalisé.

Le virage d’Harry Potter vers la noirceur et le film plus adulte a été négocié par Mike Newell qui est un réalisateur à la fois comique (il a à son actif Quatre mariages et un enterrement), mais aussi de films plus sérieux comme Donnie Brasco, voire même quelques films d’épouvante. Il est assez hétéroclite, et permet donc à Harry Potter de faire le lien entre les films peut-être un peu trop enfantins du début et les quatre suivants qui seront beaucoup plus sombres.

A partir d’Harry Potter et l’Ordre du phénix et jusqu’à la fin de la saga (soit quatre films, autant que les précédents), on trouve des films qui jouent habilement entre la vie estudiantine et les affres de l’adolescence face à la noirceur du monde et de ses dangers qui menacent Harry Potter, Hermione, Ron et leurs amis. Sans pouvoir encore donner d’avis sur les 7e et 8e opus de la saga, David Yates a su malgré tout jouer avec la sensation de danger qui s’installe définitivement dans le monde d’Harry Potter.

David-Yates

Au-delà des réalisateurs, il faut aussi noter le rôle fort des acteurs qui savent savamment faire vivre les personnages. Que ce soit l’excentrique Michael Gambon dans le rôle d’Albus Dumbledore, Alan Rickman dans celui de Severus Rogue, mais encore de la brillante Helena Bonham Carter, tous les personnages secondaires sont bien réussis et savent mettre en valeur le trio d’acteurs principaux que sont Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson, tous trois incarnant parfaitement leurs personnages.

Harry-Ron-Hermione

Il ne faut pas non plus oublier la maîtrise des effets spéciaux et de la musique qui font briller les épisodes d’Harry Potter. La magie est rendue crédible par les techniciens d’ILM (Industrial Light & Magic, les studios de Georges Lucas). Ces magiciens du 7e art ayant réalisés les effets spéciaux de quelques petits films comme Terminator, Jurassic Park, Star Wars et autres Pirates des Caraïbes ont donc très rapidement su rendre la magie de l’univers d’Harry Potter. En plus des créateurs des effets spéciaux de Star Wars, c’est aussi le compositeur du célèbre thème de l’hexalogie qui est choisi pour faire la musique des 3 premiers Harry Potter. Les effets spéciaux assurés par ILM et les thèmes musicaux par John Williams, on peut dire que la production n’a vraiment pris aucun risque pour réussir la saga d’Harry Potter.

Lire un autre facteur clé de succès : L’évolution des personnages d’Harry Potter

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  1. Analyse bien faite, mais attention, il ne faut pas confondre certaines choses. Par exemple, les horcruxes et les reliques de la mort sont deux choses complètement différentes! Il ne faut pas mélanger sa. De plus, si l’on a pas lu les livres, il est vrai qu’il est difficile de comprendre certaines choses. Cependant, avant de dire que quelque chose est mal expliqué d’un film à l’autre, il faut vérifier si elles le sont mieux dans le film. En effet, certains éléments restent vagues dans les livres, pour être expliqué plus tard, ou pour laisser libre cours à l’imagination du lecteur. Je suppose que se doit être de même dans les films. Je pense donc qu’il serait dommage de parler d’un film sans avoir étudier le support d’origine de ce film, ici, les livres d’Harry Potter.

  2. J’avais oublié, ce qu’il faut comprendre aussi dans le 6e opus de Harry Potter, ce que cherche à savoir Dumbeldore n’est pas le mot horcruxe, mais de savoir combien cherchait à en créer Voldemort, pour savoir combien il faudrait en détruire pour l’éliminer. J’ai vu le film avant d’avoir lu le livre, et j’avais pourtant facilement compris cela. Cependant il est vrai que ce film nous laisse un peu sur notre faim, puisqu’il y a normalement un grand hommage à Dumbledore à la fin avec son enterrement, digne de ce nom, que l’on ne retrouve pas non plus au début du septième.

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