Les Eternels – Portrait d’une famille pas comme les autres
La famille dysfonctionnelle de l’univers
Cette saison 2 nous offre enfin le portrait complet de la famille la plus puissante de l’univers. Avec l’introduction de Destruction (Barry Sloane), la famille est au complet avec Destiny (Adrian Lester), Delirium (Esmé Creed-Miles), Désir (Mason Alexander Park), Despair (Donna Preston), Death (Kirby Howell-Baptiste) et évidemment Dream (Tom Sturridge). Chaque membre des Eternels (en plus d’avoir un nom commençant par la lettre « D ») incarne un concept universel dans lequel les humains sombreront presque tous à un moment de leur vie.
Le plus frappant est à quel point cette famille ressemble… à une famille. Destruction, surnommé « le fils Prodigue », a quitté ses responsabilités cosmiques pour tenter de créer plutôt que de détruire. N’est-ce pas là le désir de tout enfant qui refuse de reproduire les schémas familiaux toxiques ? Son retour dans l’épisode final pour encourager Daniel dans sa nouvelle fonction révèle un oncle bienveillant, libéré du poids de ses obligations.
Les parents primordiaux
L’une des séquences les plus révélatrices nous montre Morpheus consultant ses parents, Father Time (le Temps) et Mother Night (la Nuit). Cette rencontre familiale éclaire d’un jour nouveau la psyché de notre héros. Si Temps se montre distant et critique (un vrai bonhomme), Nuit reste émotionnellement indisponible pour lui. Ce sont ces comportements parentaux à son encontre qui peuvent expliquer l’origine de la rigidité émotionnelle de Morpheus.
Cela nous indique bien que bien qu’étant les êtres cosmiques les plus puissants, ils n’en restent pas moins une famille avec ses tensions et défauts. Cela ne rends le contraste entre Morpheus et Daniel, élevé dans l’amour inconditionnel de Lyta malgré la tragédie, qu’encore plus grand.
