Under The Silver Lake : Explication d’un film bien mystérieux

Explication d’Under The Silver Lake

A la fin d’Under The Silver Lake, on a encore l’esprit embrumé par beaucoup de mystères sans réponse, et d’autres qui paraissent bien flous. Essayons donc de démêler tout cela !

Le dog killer ?

Le film s’ouvre avec un avertissement sur le dog killer et se termine presque avec la même chose. On nous en parle à plusieurs occasions au cours du film, et il apparait comme un point important d’accroche, un fil rouge. Mais finalement, il n’a absolument rien à voir avec l’intrigue du film, aucun dénouement n’est apporté sur sa personne. Il se contente juste d’être évoqué, sans apparemment la moindre utilité. Si l’on ne lui en a toujours pas trouvé une bien concrète, on a en tout cas une idée de qui il pourrait s’agir. De Sam, le personnage principal.

Ce n’est là évidemment qu’une théorie, mais plusieurs indices laissent penser cela. Il porte une capuche et n’aime pas les chiens. Quand il panique, il imagine les gens lui aboyer dessus – ce qui est assez perturbant, avouons-le – et il se balade avec des croquettes sur lui, l’équivalent des bonbons s’il était pédophile. Ainsi le voir de la sorte fait penser que s’il s’agit de quelqu’un dans l’histoire, ce serait lui.

Les Tombeaux

Les riches sont parfois bien fous, et ce film nous le montre bien. Mais que sont finalement les tombeaux exactement ? Il s’agit de l’aboutissement final d’un projet engendré par les hommes les plus riches de Los Angeles pour devenir des sortes d’être supérieur, et dans un avenir lointain être considéré comme des rois – ou toute chose du même genre. Ils décident de s’y enfermer pour atteindre un niveau de conscience supérieur et s’élever dans une nouvelle forme de vie. Plus tard quand on retrouvera leurs tombeaux, ils seront considérés comme les anciens maitres de ce monde. Ils sont aussi bien entourés avec trois jolies jeunes femmes, qui vont aussi y mourir. Il faut qu’ils continuent à coucher, les pauvres. On peut aussi y voir un parallèle avec les pharaons égyptiens qui étaient enterrés avec des serviteurs.

Il faut être immensément riche pour avoir droit à son tombeau, car ceci coute très cher. Celui qui semble surveiller ou gérer cette histoire de tombeau est le Roi des SDF, bien que l’on ne comprenne pas avec exactitude son rôle final et la raison de sa présence à lui en particulier. Ni très bien ce qu’il fait. Il est un peu un mystère.

Le compositeur

C’est l’un des grands mystères de ce film également, mais aussi l’un des plus intéressants, pour ce qu’il signifie. Un homme, et bien un seul homme, à composé les tubes les plus connus depuis des années pour de nombreux grands groupes. Il a dessiné à lui tout seul toutes les dernières décennies de la musique. Dans ses chansons, il va cacher des messages à la demande d’un groupe, même si l’on ignore qui. On se doute qu’il s’agit de ceux en rapport avec les tombeaux, mais ce n’est pas sûr, et leur identité finale reste une énigme. Mais après tout, on se contente de suivre Sam, qui lui ne cherche qu’à retrouver Sarah, et rien d’autre. L’implication totale du complot n’est pas ce qui compte.

Le Chouette Tueuse

Mais qui est cette mystérieuse personne ? On pense – comme Sam – a un moment qu’il s’agit d’une de la fille blonde qu’il croise à plusieurs occasions, mais cela n’est pas confirmé. On ne connait en tout cas pas son but et ses motivations. Elle semble s’attaquer à ceux qui s’approchent trop près du « secret », mais cela n’est pas sûr, car l’auteur d’Under the Silver Lake n’en semblait pas proche. Est-ce également elle qui a tué la fille de magnat disparu ? Parce que ça mort est elle aussi inconnue.

Explication de la fin

On vous l’a dit plus haut, tous les complots et mystères n’ont pas vraiment d’importance pour le réalisateur et pour son personnage. Si celui-ci apprend ce qu’est devenue la fille disparue, il ne cherche pas à aller plus loin. Il retourne chez lui et doit faire face à la réalité. Il va être expulsé. Sa seule solution, séduire la voisine d’en face. Et voilà comment notre héros a réussi, comme Mario dans le jeu vidéo, comme à l’arrière de la boite de céréales, à changer de position et à passer d’une point A à un point B. Un progrès de loser, mais un avancement qui lui suffit largement !