Parfois, certains films nous accrochent par leurs réalisateurs, leurs acteurs, ou juste pas une bande-annonce qui nous a bien fait rire. C’est le cas d’Albert à l’Ouest (A Million Ways to Die in the West en VO) de Seth MacFarlane qui nous avait présenté ni plus ni moins que Doc (et la DeLorean) de Retour vers le Futur dans sa bande-annonce ! Donc voilà, 2 ans après Ted, nous retournons dans les salles obscures voir la nouvelle réalisation de Seth !
Synopsis
La couardise d’Albert au cours d’une fusillade donne à sa fiancée volage la bonne excuse pour le quitter et partir avec un autre. Une belle et mystérieuse inconnue arrive alors en ville et aide le pauvre Albert à enfin trouver du courage. Des sentiments s’immiscent entre ces deux nouveaux alliés, jusqu’au jour où le mari de la belle, un hors-la-loi célèbre, découvre le pot-aux-roses, et n’a plus qu’une idée en tête : se venger. Albert aura-t-il le courage nécessaire pour venir à bout du bandit ?
Critique
Autant le dire très clairement, Albert à l’Ouest n’est pas une réflexion profonde sur l’expansion américaine ainsi que sur les problèmes des hommes confrontés à la solitude et les dangers de ces nouveaux espaces. Non, c’est plutôt une bonne comédie grasse, rarement fine, mais suffisamment bien interprétée et gérée pour que l’on passe un bon moment.
On prend donc beaucoup de plaisir à voir les péripéties d’Albert (Seth MacFarlane) tentant de récupérer le cœur de sa douce (Amanda Seyfried) ravi par le fourbe (et moustachu) Foy (Neil Patrick Harris – notre Barney national), avec l’aide de la belle Anna (Charlize Theron), femme du redoutable Clinch (Liam Neeson). Les péripéties sont toujours plus crétines, avec un grand nombre de running gag dont on ne se lasse pas (ah, ces moutons…).
Tous les clichés du western sont respectés, quelques apparitions font rire (Docteur Emmett Brown, Django…) et même si quelques blagues s’égarent dans un scato un peu limite, on pardonne au film. Le rythme est bon, dans les décors fabuleux rappelant la Monument Valley américaine.
Nous vous épargnerons un paragraphe complet sur le jeu d’acteur… tous sont très bons, et c’est un plaisir que de retrouver Neil Patrick Harris dans un rôle très “Barneyisant” (“Challenge accepted !). On sent que MacFarlane est connu et peut ramener qui il veut dans ses films, et que tout le monde joue ici avec plaisir.
Pour conclure donc, une grosse comédie grasse, devant laquelle on ne s’ennuie pas, pour peu que l’on aime le style.