Critique : A fantastic fear of everything

Après quelques seconds rôle dans des blockbusters hollywoodiens (Tintin et Mission impossible 4), Simon Pegg est de retour dans son pays d’origine, l’Angleterre, dans le genre qui l’a révélé, la comédie.

Synopsis
Un auteur de livres pour enfants qui s’est tourné vers le roman policier fait des recherches sur des tueurs en série de l’époque victorienne, qui vont le rendre parano, surtout lorsqu’un producteur hollywoodien envisage de faire un film à partir de ses trouvailles.

Critique du film A fantastic fear of everything

Sur Oblikon, on adore Simon Pegg. S’il est anecdotique dans Tintin, il a su apporter sa patte sur des petits rôles dans Star Trek et Mission Impossible. Coté comédie, si l’essai Paul était plutôt moyen, il a quand même enchainé Shaun of the dead et Hot Fuzz. A fantastic fear of everything lui offre un rôle à sa mesure. On a le droit à un véritable One Man Show de l’acteur pendant une grande partie du film. Simon Pegg se déchaine pour donner vie et cette écrivain peureux, parano et en proie aux doutes.

A fantastic fear of everything

Pour ce qui est du film, il s’agit d’une comédie qui n’hésite pas à virer dans l’excès, voir la bétise pour nous faire rire. Et cela marche carrément dans la première partie. Le personnage de Simon Pegg est enfermé dans son appartement et enchaine les situations absurdes et “terrifiantes”. on rigole de ses grosses peurs qui sont des petites peurs que nous avons tous connu seuls dans le noir de notre logement ou de notre chambre vide.

Dans la deuxième partie du film, le personnage se retrouve hors de chez lui et si le tout reste assez drôle et sympathique, on perd quand même légèrement en efficacité et en originalité. Les péripéties s’enchainent agréablement mais sont plus prévisibles et banales.

Au final, A fantastic fear of evrthing fera passer un bon moment à de nombreux spectateurs même s’il prend vite des chemins trop faciles et prévisibles. On aurait préféré un huis clos jusqu’au bout, quitte à virer dans le référentiel et encore plus dans la parodie.

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