Critique Bons baisers de Russie

Poster from Russia with love

Deuxième film dédié à James Bond après le mythique “James Bond contre Dr. No”, Bons baisers de Russie (From Russia with love en V.O.) se déroule principalement en turquie et pose un peu plus les bases de la série.

Synopsis : 007 alias James Bond reçoit pour mission d’aider Tatiana, une jeune Soviétique, à passer à l’Ouest.

Réalisé en 1964, Bons baisers de Russie a considérablement vieilli. Il a pris un coup de vieux à cause de son âge, c’est sur, mais ce n’est pas le cas de tous les films de cette époque. A titre d’exemple, la même année sortaient des films toujours acclamés aujourd’hui comme Docteur Folamour, Pour une poignée de dollars ou encore Les parapluies de Cherbourg.

Ce coté “mal vieilli” est donc en partie à chercher ailleurs. En fait, la saga a juste connu une évolution qualitative assez importante au fil des années, et ce n’est pas le brillant Skyfall, sorti en 2012 et acclamé par tout le monde, qui viendra prouver le contraire. En fait, ce Bons baisers de Russie est une série B, un film d’action sans réelle action et au machisme plus qu’inapproprié. Si la James Bond Girl a souvent été vue comme, si ce n’est un objet, au moins un faire-valoir pour James Bond, dans Bons Baisers de Russie, les femmes ne sont que des objets, filmés dans des cadres “avantageux” ne montrant pas forcément leur visage. De nombreuses répliques semblent tout droit sortie d’un film érotique et on se demande plus d’une fois si l’on est pas dans une parodie de James Bond. D’ailleurs, de nombreux éléments du film ont été repris pour OSS 1197 : Le Caire nid d’espions. Le scénario, lui-même, tiens sur un bout de ficelle.

Enfin, pour couronner le tout, aucune scène d’action ne mérite le détour, l’une des dernières séquences n’étant qu’un plagiat sans âme d’une scène mythique de La mort aux trousses.

Sean connery en james bond

Au final, ce deuxième volet de la saga James Bond est d’un niveau bien inférieur à de nombreux films de la saga, qu’ils soient sortis récemment ou peu de temps après. Même James Bond contre Dr. No, le premier volet, a le mérite d’être plus rythmé.

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