Le Transporteur quatrième du nom, renommé Le Transporteur Héritage, comme tout bon film d’action qui veut se renouveler (Jason Bourne) sort ce mercredi. Que vaut donc ce nouvel opus ?
Synopsis
Frank Martin, un ex-mercenaire des forces spéciales, est aujourd’hui spécialisé dans le transport de colis top secrets pour des clients pas toujours recommandables.
Alors que son père lui rend visite dans le Sud de la France, Frank se retrouve entraîné dans un braquage par Anna, cliente mystérieuse et manipulatrice, et ses trois partenaires. Précipité au cœur d’une vendetta impitoyable menée par ces quatre femmes fatales, et tandis que l’ombre de la mafia russe plane sur la Riviera, Frank devra plus que jamais faire appel à ses talents de pilote et de séducteur.
Critique
Une fois n’est pas coutume, il n’y aura pas, dans cette critique, de comparaison avec la trilogie incarnée par le beau Jason Statham… Pour la simple et bonne raison que je n’en ai vu aucun. Me voilà donc vierge de tout préjugés même si je dois bien avouer que oui, un film de gros bras, écrit par Luc Besson, si je n’avais pas été invitée, je ne l’aurais probablement jamais vu (surtout après Lucy…mais passons !).
Le Transporteur suit donc le schéma classique du film d’action un peu trop prévisible. Il faut cependant reconnaître que c’est ce l’on attend d’un film de ce type : des cascades, des voitures, des beaux gosses, des gentils très gentils, des méchants très méchants et surtout ne pas se prendre pas la tête pour une soirée de week-end sympa.
Sans être mémorable ou très original donc, Le Transporteur Héritage remplit le job. Ed Skrein incarne très bien le personnage peu loquace de Frank Martin, sans non plus occuper l’écran comme un Jason Statham aurait pu le faire. De son côté, le quatuor de filles remplit également les quotas avec l’asiatique, la latine, la fille de l’est et la blanche. Plus stéréotypées tu meurs !
Un personnage sympathique sort toutefois du lot : le père du héros : ancien espion désabusé et cynique. A lui seul il arrive à représenter les quelques touches d’humour nécessaires du film.
Côté action enfin (car c’est un peu pour cela qu’on vient), je vous rassure : vous ne serez pas déçus. Les courses poursuites sont réussies, au moins tout autant que les combats qui ne nous laissent que peu de répit entre chaque scènes. Et fort heureusement pour notre petit cœur, on voit plus de voitures de police défoncés que des Audi A8/S8, les fans de belles mécaniques ne souffriront donc pas trop. Au passage, certaines scènes devraient vous rappeler une célèbre saga marseillaise du même Luc Besson…
Au final, sans avoir vu le film du siècle, on passe un bon moment de détente. Quelques rebondissements, des scènes d’action bien faites avec de belles caisses (Merci Audi !).
J’ai, en tout cas, assez aimé le film pour avoir envie de regarder les trois premiers. Sur ce, j’ai du rattrapage à visionner !